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le glossaire d' IN`DIGEST: "m"

 

Glossaire IN'DIGEST

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IN'DIGEST

M

Magazine n.c.m.
Publication régulière distribuée en kiosque. Usuellement distribué par un office presse (N.M.P.P. ou M.L.P.), il ne peut être vendu (en temps normal) en librairie que sous forme de recueil d'anciens numéros. Le magazine est produit par une Société de Presse, est rédigé par des professionnels, doit être rentable ; c'est la règle générale. Il arrive que des prozines soient classés magazines, à cause de leur mode de distribution.
Le magazine b.d. alterne en général rédactionnel avec des prépublications d'albums ou des strip-comics.
Aux derniers chiffres publiés, la France est le deuxième pays en matière de créativité et de consommation de magazines (derrière les USA). Néanmoins, l'âge d'Or du magazine b.d. est loin depuis la disparition de Pilote, Charlie mensuel, Tintin et plus récemment (À suivre). Les magazines b.d. les plus distribués en France sont Picsou magazine (Hachette/Disney, 200'000 exp.), l'Écho des savanes (b.d.?, 150'000 exp., Albin Michel), Fluide Glacial (Audie, 100'000 exp.) et Spirou (Dupuis, 50'000 exp.). On reste loin de Shônen Weekly Jump (Shueisha) qui au Japon se vend chaque semaine à plus d'un million et demi de copies!
Manga n.c.m./f. jap.
Qualifie la bande-dessinée d'origine japonaise. Ce terme, traduisible par « images dérisoires », a été forgé par un peintre du XIXème siècle, Katsuhika HOKUSAÏ, pour désigner un ensemble de caricatures. De par la spécificité de son écriture, le japonais mélange graphie à l'idéogramme et joue même avec. Une tradition du dessin et de l'estampe qui remonte à l'importation du papier de la Chine continentale (Hemakimono: estampes narratives). La dérision et la caricature restent relativement récentes.
Le qualificatif de dérisoire est un peu désuet, de par la maturité de certains mangas (comme pour la b.d. franco-belge), et le volume des ventes (Chiffre d'affaire: 6Md$/an, le premier hebdomadaire b.d. au Japon dépasse les 2 millions d'exemplaires). Plusieurs types de manga sont à différencier :
Shôjô-manga
Litt. "pour les filles". Sentimental parfois mais, contrairement à ce que l'on peut croire, les filles sont aussi friantes de baston (« X », « Fushigi Yugi »),...
Shônen-manga
Litt. "pour les garçons". Sports (« Slam Dunk »), combats (« Dragon Ball », « Gunnm »),...
Zaïnen-manga
Litt. "pour adultes". 9º hard, tranches de vie,... (« Amer Béton »)
(La liste sera refaite ultérieurement).
Parmis les auteurs les plus connus, celui que l'on peut comparer à Hergé ou à Walt Disney : Ozamu TEZUKA, qui a codifié le manga moderne, a créé sa graphie (en partant d'un style proche des « Merry Melodies »), lancé le film d'animation (ce qui deviendra la japanimation),... Ses personnages sont célèbres dans le monde entier (« Phoenix », « les 3 Adolf », « BlackJack »), certains y ont rendu hommage (Georf DARROW pour « Astroboy »), voir plagiés (les studios Disney pour « le Roi Léo »).
Les japonais ont poussé à l'extrême la notion de studio et la taylorisation de la b.d. De même, la réalisation visuelle se passe de textes narratives sur le temps, par la distortion des cadrages. Une manga doit se lire vite, un chapître entre deux stations de métro ! En version originale (mieux vaut être puriste pour la mise en page!) la manga se lit de droite à gauche et de haut en bas !
Le marché du Japon surprend par son volume (2Md d'unités pour 120M d'habitants), ses curiosités, ses publications (1/3 du marché presse), ses produits dérivés et parfois ses petites merveilles. Son arrivée en France s'est faite par vagues successives: 1978, 1983 (premières séries-tv diffusées), 1991 (sortie du film « Akira »).
La confusion de genre ("le"? "la"?) vient d'une traduction de l'anglais, les USA furent les premiers traducteurs pour l'Europe. On peut remarquer que nombres de préjugés circulent en France sur la manga, par une totale méconnaissance du genre. Heureusement, les professionnels ont (en général,... il y a des cons partout!) un regard beaucoup plus nuancé.
Absolument à lire: « l'Art du manga » de Thierry GROESTEEN (Casterman, CNBDI).
Maquettage, n.c.m.
Voir fabrication.

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