Mun, jeune femme devenue aveugle à l'âge de deux ans, recouvre la vue suite à une transplantation de cornée. Elle peut enfin découvrir le visage de ceux qu'elle aime, comme sa grand-mère et sa sœur. Elle peut enfin envisager de devenir indépendante, d'avoir un vrai travail et de se suffire à elle-même. Mais en même temps, le fait de ne plus être aveugle signifie aussi de ne plus bénéficier de la solicitude des voyants, et de quitter la petite communauté des aveugles, comme son orchestre dont elle fut premier violon. Heureusement qu'un psychologue, le docteur Wah, est là pour la soutenir et la guider dans les mille et un problèmes sur l'éducation de la vision (très très bien "vu").

Mais si elle peut enfin découvrir les merveilles du monde visible, elle voit aussi des ombres. Celles que les “normaux” ne perçoivent pas. Et les frissons commencent...

Cela faisait longtemps que je n'étais pas allée en salle, et c'est le premier film qui m'a autant scotché au fond du fauteuil. Même mis en garde dès le générique (une véritable merveille). Pourtant, nous sommes loin de la retenue et de la finesse des films japonais comme « Ring » ou « Kairo » : les effets sont montrés d'entrée ; il n'en reste pas moins efficace pendant tout le film. Car même si je le lâche rien, c'est un vrai film d'horreur, avec ce mélange bizarre de genres propre au cinéma HK.
Il m'a fait PEUR jusqu'au bout. Et jamais j'aurais crû que cela me serait arrivé d'avoir autant de sueurs froides, malgré une V.F. pas top et une salle mal foutue (UGC puXor).

En fait, j'envie les réalisateurs, vrais jumeaux monozygotes. J'aurais aimé en avoir un : dans une entente et coordination parfaites, combien de chose nous aurions fait deux fois plus vite...

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