Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 3 Septembre 2005.

Fin de la bataille entre les Mékas du Levant et ceux du Couchant.

La Caporale Niña et le Lieutenant Enrique ont dû abandonner leur gigantesque robot de combat HS, pour explorer les ruines de la ville, terrain de bataille dont les habitants furent heureusement évacués... en théorie. De leur univers de japanim aseptisée, ils vont se retrouver face aux survivants des dégâts collatéraux. Et ont peut pas dire qu'ils aient apprécié leur “libération”...

Regret par rapport au premier tome, un dessin nettement moins soigné, plus crayonné, parfois trop jeté. C'est peut-être voulu. En tout cas, l'idée absolument géniale, outre la prise de conscience des “frappes chirurgicales”, c'est les flashbacks très courts de chaque personnage fauché par la mort, qui éclairent sur leur motivation. Une très bonne idée, à l'exploitation millimétrée. Là encore, Morvan dépoussière la SF avec brio, en explosant les codes des dessins-animés japonais à gros robots, comme l'avaient fait il y a dix ans le studio Gainax avec « Neon Genesis Evangelion », sauf que l'auteur Européen est largement plus pragmatique en parlant directement des horreur de la guerre et du langage perfide de la communication militaire.