Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 23 Juillet 2011.

Ageha est un jeune lycéen qui vit avec sa grande-sœur. On va pas dire qu'il a de bonnes notes, ni que c'est un bad-boy, juste que c'est un garçon totalement ordinaire. Un jour, il tombe sur le portefeuille d'une camarade, Sakurako. Il y entrevoit dedans une mystérieuse carte téléphonique, frappé du logo “Psyren”.
Le lendemain, cette amie disparaît. Et fait, il y a une vague d'enlèvements, des jeunes, des adultes, ou on ne sait trop s'il s'agit de fugues. Sans plus. Ageha va donc chercher à retrouver cette fille, et son chemin va croiser la supposée société secrète Psyren, en la personne de son mystérieux messager Nemesis Q.

En l'objet, une carte téléphonique. Ageha se retrouve donc possesseur d'une de ces très bizarres cartes téléphoniques, sur lequels des allumés sont prêts à mettre des millions de yen pour en acquérir une. Alors pourquoi lui ?

Mettant cette carte téléphonique dans une cabine publique, Ageha se retrouve sur un service téléphonique assez étrange (aurais-je assez de synonymes pour tenir jusqu'à la fin de ma chronique ?), le voilà à répondre à une multitude de questions, très très personnelles. Le lendemain, agressé par des personnes malveillantes qui tiennent absolument à lui voler sa carte. Pendant la course-poursuite, son mobile sonne, il répond et… se retrouve propulsé dans un autre monde.

Un monde désolé, ravagé, détruit, avec d'autres quidam comme lui. Qui comme lui se sont retrouvé en possession d'une carte téléphonique Psyren, ont répondu à un questionnaire et se sont fait rappeler. Un univers en ruines, hanté par des monstres mortels.
Ageha va y retrouver Sakurako, blessée, qui dans un souffle, lui dira que tout ceci n'est qu'un jeu. Un jeu mortel, aux règles précises : rejoindre une porte de sortie, éviter les monstres et surtout bien mémoriser un plan.
Une bataille épique commence alors, et à la sortie de la porte, il apparaîtra qu'ils ont été transportés non pas dans un autre univers, mais dans le futur du même lieu. Qui peut bien s'amuser à ça ? Qui est derrière Psyren ? Que va-t-il arriver pour changer le Monde à ce point ? Et si la règle du jeu est “survivre”, il y a-t-il un moyen d'arrêter ce cauchemar ?

L'histoire de l'univers miroir horrifique fait immédiatement penser à l'ambiance des jeux « Silent Hill  » (et du film éponyme), avec le même côté impitoyable, les règles non-écrites à découvrir au plus vite et au moindre faux-pas immédiatement sanctionné. Sauf qu'au début du deuxième tome, nous apprendrons que ceux qui ont voyagé dans l'univers de Psyren gagnent des pouvoirs psychiques.

Mélange de fantastique et d'horreur, ce shōnen-manga est plutôt bien amené, intéressant dans l'intrigue, mais laisse entrevoir qu'il pourrait très vite retomber dans les travers habituels du genre. Car, après tout, il ne faut pas oublier qu'on est dans un style d'histoire qui est archi-codé, puisque nous retrouverons la trame de l’entraînement à des pouvoir spéciaux nouvellement acquis. Rien de bien neuf donc, mais comme l'histoire partait très bien, peut-être que cette série se montrera consistante.