Voilà, c'est officiel : j'ai repris une activité de salarié, d'employé, d'ouvrier du code.

Notalus, c'est l'histoire d'une belle aventure familiale, d'une entreprise qui transforme vos paquets de papiers administratifs en superbes reliures. Ils ont des clients prestigieux et l'âge de la raison. Et ils font un double pari : proposer un nouveau service sur internet, et passer à un mode de gestion Agile.

Simtie est un projet de service web pour la gestion documentaire. À l'usage des petites structures, et dans l'idée de penser plus comme elles que de se bloquer à un mode de pensé qui ne conviendrait qu'à une minorité. Et ce projet doit tenir une décennie.
Notalus m'a proposé de devenir leur lead developer sur ce projet. De concevoir avec leur équipe d'une manière souple, solide, extensible et ingénieuse.

Le défi est beau.

J'ai tenté d'être mon patron

Être indépendant fut une très belle aventure, mais trop épuisante, éreintante.

Quand je me suis lancé en indépendant en 2007, je sortais de 7 années en tant que concepteur rédacteur en publicité multimédia. J'écrivais parfois sur la sécurité informatique, et je voulais me prouver que j'étais un développeur. J'avais juste oublié que dans « web-développeur freelance », le deuxième terme impliquait d'être un commercial. Un très bon commercial. Et là, je dois avouer que je n'ai pas su.

La difficulté à obtenir certains marchés parce que je ne suis pas un commercial, le comportement prédateur de certains “clients” parce qu'ils vous voient comme une variable d'ajustement à leurs mauvais calculs, les gestions de projets catastrophiques sur lesquels vous êtes appelé en pompier quand y'a plus grand-chose à sauver.
Tous ces problèmes furent plus fort que les très beaux projets réalisés comme la construction de dAgence, la collaboration avec Phonitive et bien d'autres encore…

Non, dAgence n'est pas abandonné. Il tourne, il y a des clients dessus, l'infrastructure est solide, et j'ai des plans d'améliorations. Donc ce travail n'est pas perdu. Il m'a permis d'expérimenter les WebForms2 dès 2007, les PDO, les surcharges, le MVC, les tests, l'extensibilité, les délégations de responsabilité sécurité, le SVG, les API, et d'autres avancées “HTML5” comme le mode strict, CSS3, etc…
Je ne peux que remercier mes partenaires, notamment Nicolas Guilhou et Kairn car ce projet est un très beau bébé.

Mais tout n'est pas perdu : Mon expérience sur plusieurs projets de web applications, dans différentes tailles et structures, semble séduire. Mon carnet d'adresse, et mes différente expériences, permettent d'imaginer des solutions différentes à des problématiques.

Tartine beurrée + sol ⇒ —

Évidemment, je souffre du syndrome Facebook. Suffit que mettre sur Facebook que vous êtes en couple pour que les filles gravitent autour de vous. Ben dans mon cas, depuis que j'ai annoncé à certains que j'entre dans une boîte, j'ai des offres d'emplois qui se réveillent. Des grosses agences Parisiennes ou Berlinoises, une de brillantes startups toulousaines qui vous disent ouvertement qu'il n'ont pas su vous appeler assez vite, et là, tout récemment, un superbe London calling.

Mais j'ai foi dans le projet Simtie. C'est un “classique” mais il y a réellement la volonté de le faire sous un angle moderne et neuf.

Et puis surtout, je reste un allumé exigeant, et complètement frappé. Et je ne suis pas sûr qu'au bout de 4 mois, même si je suis accompagné d"'un ex-collègue d'Index Multimédia, mes coworkers imaginent jusqu'où je suis capable d'aller en exigence technique.