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le glossaire d' IN`DIGEST: "c"

 

Glossaire IN'DIGEST

 Index
IN'DIGEST

C

Cadre, n.c.m.
Imposé pour délimiter chaque vignette successive sur une planche. L'usage traditionnel veut des cadres rectangulaires, droits, nets, dont le dessin de dépasse pas, disposés en bande horizontales dans le sens de lecture. Actuellement la créativité passe aussi par une gestion moins rigoureuse du cadre, voire sa suggestion ou absence.
Canal B.D., n.p.
Fédération qui regroupe l'A.L.B.D., et diverses librairies belges, suisses et québequoises ; dans le même thème que l'A.L.B.D. Aussi le nom du prozine distribué par l'A.L.B.D. et marque des produits dérivés produits pour l'A.L.B.D.
Caricature, n.c.f.
Le dessin de presse est la principale origine de la bande-dessinée. La caricature politique, sociale, de moeurs,... furent les premières fonctions de la bande-dessinée durant le XIXº Siècle, à l'usage des personnes peu lettrées (un des exemples les plus connus fut « Yellow Kid »). Certains caricaturistes sont qualifiés de dessinateurs b.d., des dessinateurs b.d. font aussi du dessin de presse. Mais une séparation a commencé à s'opérer quand la b.d. eut ses thèmes propres. L'association est plus rare...
Voir anthropomorphisme, gros nez, parodie et auto-parodie.
C.B.L.D.F. accro.ang. ComicBook Legal Defense Fund (Fond Légal de Défense des BD)
Créé en 1986, cette organisation associative américaine de type lobby ou syndicat, lutte contre le retour du puritanisme dans les pays anglo-saxons. Le CBLDF réunit des comickers et éditeurs violemment attaqués par les états, le gouvernement fédéral U.S. et les ligues de moralité sous prétexte de pornographie et de communisme (!). Le CBLDF tente de faire respecter la liberté d'expression (Iº Amendement de la constitution U.S.), et rend compte régulièrement de ses combats judiciaires dans la newsletter trimestrielle Busted!(litt. foutu, perquisition, arrestation, faillite ; voir annexe) . Afin de le financer, ses adhérents publient des produits dérivés en série limitée dont ils cèdent les droits au CBLDF. Parmis les membres célèbres, citons Frank MILLER, Stan LEE, Neil GAIMAN, Chester BROWN, Dave SIM,... et pratiquement tous les éditeurs de comics anglo-saxons...
Vous pouvez leur écrire au C.B.L.D.F.
P.O.Box 693, Northampton, MA 01061 USA
tel +1-800-992-2533, fax +1-413-582-9046.
C.C.A., accro.ang. Comics Code Authority
Organisation gouvernementale américaine fondée en 1950 chargée de la censure sur la b.d. Régularisant sous la houlette du Comics Decency Act. Aucun comics ne peut (théoriquement) être publié et vendu sans le visa du C.C.A. Pratiquement devenu furtif actuellement; tombé en désuétude durant les 1980s grâce à l'acharnement d'artistes américains connus et l'explosion du comix.
CD-audio n.c.m.
Galette de nylon de 12cm de diamètre, support de son numérique enregistré en AIFF (stéréo 44 KHz 16bits PCM + 2 parité). Passons sur la définition du CD-audio, il intervient dans ce glossaire surtout comme produit dérivé. Assez rarement d'une bande-dessinée pure, généralement d'un dessin-animé, assez souvent japanim' (marché très florissant). Le jargon pour différencier les différents matériels sonores a été imposé par les États-Unis, spécialistes de ce genre de produits depuis l'ère du 33 tours.
Drama, n.c.m. ang.
Litt. pièce de théatre. Reprise manière pièce radiophonique de dialogues du film. (À noter que certaines b.d. ont été adaptés en drama radiophonique comme « Blake et Mortimer » dans les années 1960 et sont en cours de ré-édition)
B.G.M. accro.ang. Background music, syn. bande-son
Musiques de fond et d'ambiance. Des compilations généralement faites après coup (comme pour la série-télé « Blake et Mortimer », référence de la scène techno française).
O.S.T. accro.ang. Original soundtrack, syn. bande originale
Musiques originales, thème et génériques. Il s'agit de la classique "B.O.F." (Bande originale).
Censure, n.c.f.
La censure est beaucoup moins présente actuellement qu'il y a 30 ans, mais elle se fait plus pernicieuse.
En France, la loi de 1949 est totalement désuette. Néanmoins, un directeur des libertés publiques (!) du Ministère de l'Intérieur peut interdire d'exposition (en rayon) un ouvrage jugé trop sexuellement explicite - c'est le cas pour « Angel » de U-Jin, chez Tonkam -, voire carrément l'interdire - plus pour raison idéologique totalement déviante, voir extrémiste ; devenu exceptionnel en France -. Mais la Commission sur les Publications destinées à la Jeunesse existe encore (statuant le plus souvent sur des ouvrages destinés aux adultes). Pour les magazines et certains prozines, la principale censure est d'ordre économique (refus de commission paritaire). Voir le dossier de la revue 9ème Art (C.N.B.D.I., numéro de l'année 1999).
Aux USA, la législation change d'un état à l'autre ; au niveau fédéral le C.C.A. existe encore, mais ne fait plus guère autorité. Néanmoins, les ligues de moralité et le gouvernement attaque très fortement le comicbook. Les auteurs, éditeurs et commerçants se défendent tant bien que mal par le C.B.L.D.F..
Au Royaume-Uni, la censure règlent aussi bien sur les quotidiens, les journaux radios que sur la b.d.
Au Japon, seuls sont interdits les poils sur les organes sexuels et le crime de lèse-majesté envers l'Empereur (incluant la défaite de 1945, l'occupation et les atrocités en Corée,...).
Hélas non! La Bête n'est pas morte...
C.N.L. accro. Centre National du Livre.
Direction du Ministère de la Culture français qui gère les subventions de l'État sur les différentes publications (livres ou magazine). La part consacrée à la b.d. est relativement petite, mais permet aux labels indépendants d'avoir de la trésorerie pour imprimer des oeuvres ou pour subsiter, et à quelques artistes d'obtenir une bourse.
Collection, n.c.f.
Un éditeur peut être amené à regrouper plusieurs livres dans une collection, pour des questions d'unicité de format ("Akira", Glénat), de politique éditoriale ("Tohu bohu", Humanos), de genre ("Néopolis", Delcourt) ou d'histoire ("Les correspondances de Christin", Dargaud). Généralement, une collection est inaugurée avec une demi-douzaine de livre de prêts. Elle possède un format d'album propre et un certain maquettage.
Voir la liste (non-exhaustive) des collections (annexe).
Comic, n.c.m. ang.
Désigne la bande-dessinée anglo-saxonne. Par l'origine du mot, on comprend aisément quelle a été l'origine de la b.d. américaine: l'humour. Si cette connotation n'est plus vraiment valable actuellement, le terme est resté, lui. L'usage général veut d'employer le pluriel comics, de manière indéfini.
N.B.: Il devient de plus en plus fréquent d'entendre dans les salons professionnels européens (type M.I.D.) le jargonisme anglais b.d. (/bi-di/, ['b¡d¡]) plutôt que comics.
L'histoire des comics a commencé par la publication de strip-comic dans les journaux, principalement humoristique. Dans la décennie 1930s sont apparus et le comicbook et les superhéros. Ces derniers furent jugés violents et eurent à subir les âffres du MacCarthysme par le C.C.A., ce qui entraîna une certaine niaiserie. Le règne superhéros fut vacillant dans les 1970s, à ce moment furent popularisés les comix, dont les créateurs virent rafraîchir les comics vieillissant dans les années 1980 (et certains, comme pour « Watchmen », avec succès).
Il est à noter que l'industrie américaine des comics est actuellement en plein marasme.
Comic-strip, n.m.ang.
voir strip-comic.
Comix, n.m.ang.
Apparu pendant les années 60 de manière durable, ce type de bande-dessinée américaine underground alternative s'adresse principalement aux adultes, en opposition aux comics dûements approuvés par le C.C.A. destiné aux enfants. Ses plus célèbres représentants restent les « Freak brothers »,... et surtout Mad Magazine.
Le comix, expression b.d. de l'Underground, permit l'explosion par la suite de la b.d. dite adulte, par le contenu du scénario, la crudité des images ou les thèmes politiques. « Maüs » d'Art SPIEGELMANN est classé dans la catégorie comix, sans être particulièrement une b.d. frivole, sexuelle ou d'humour.
Complète, adj.
Voir histoire complète.
Consécration n.c.f.
Un Yellow Kid et 1'000'000 d'exemplaires vendus dans le monde. La consécration est décernée par la profession à un auteur (très) connu du public.
Costume (en), expr.fr.
Synonyme de b.d. en robe.
Couleur directe, n.c.f.
Technique de dessin qui consiste à ne pas souligner systématiquement d'un trait noir les détails, mais à utiliser juste après l'esquisse crayon la couleur. Cette technique est l'opposée de la ligne claire. Elle refuse colorisation et trames. Un encrage peut être effectué après (ex: « Béton Armé » de Chauzy, Casterman).
Cross-over, accro. ang.
Une vieille loi du marketing veut que 2 + 2 = 5 . Cela signifie grosso-modo que la notoriété croisée de deux produits vaut plus que la somme de la notoriété séparée desdits produits. Dans le milieu de la b.d., l'exercice du cross-over consiste à créer un croisement entre deux séries. Donc à mélanger les personnages, l'univers, l'intrigue, les auteurs, les droits, le lectorat et les pinceaux! Cela permet de faire connaître respectivement chaque série à l'autre lectorat, de créer un "évènement" susceptible de relancer les intrigues, parfois de créer un album à part. Le cross-over croise des séries qui ont un background, voire un thème commun (« Le Scrameustache » de Gos et « Les petits hommes » de Seron, chez Dupuis). Certains cross-overs prennent carrément le rôle de série à part entière (« J.L.A. » de DC comics, où l'on retrouve Superman, Batman, Green Lantern,...). Il arrive que des éditeurs concurrents créent des cross-overs sur leurs séries (« All access » croisant les frères ennemis Marvel et DC comics). Cet exercice est surtout courant dans le comics de super-héros, les personnages n'appartenant pas aux auteurs (comme en France) mais à l'éditeur.
« Prenons deux gentils gars que tout oppose (la couleur des collants, la longueur de la cape, la forme des ongles.... rien que des trucs essentiels, quoi...) avec, bien sûr, un des deux héros qui veut pas collaborer, voire les deux (pourtant, quand on pense que le bouquin est fait pour ça, on se dit qu'il ne faut pas beaucoup de diplômes pour faire un super-héros). Évidemment, il nous faut deux super-vilains, un pour chaque héros... Pour corser le tout, un des deux vilains abuse l'autre (qui ne se rend compte de rien, le bougre) et tout ça se termine après avoir effleuré une fin apocalyptique par une bise entre les deux héros qui sont devenus super-potes et puis on se rappelle et à la prochaîne. Voilà l'archétype du cross-over purement commercial avec leurs scénarii si prévisibles que même Élisabeth TEISSIER en connaît l'issue rien qu'en lisant le titre et le code-barre...» (Cédric ASNA in "Images en paroles" [courrier des lecteurs], « Weapon Zero #6 », Semic éditions)

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