Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 17 Septembre 2005.

L'avantage de la bd sur le cinéma ou la télévision, c'est qu'à moindre coûts, on peut organiser une fusillade en plein Louvres. Cela révèle que la série tv est en fait un clone de la série Alias, frustrée par le manque de moyens et d'un scénariste ambitieux.

Pour vous dire, ils ont poussé jusqu'à rendre Sonia Rolland méconnaissable, mais seule perso a être dessinée entièrement. Les seconds rôles ne sont que des faire-valoirs transparents, la méchante un vil repompage de Kill Bill volume 1, les hommes de mains patibulaires à souhait. Et le scénario, digne d'un S.A.S. de basse facture (vous savez, les volumes qui sortent juste avant de payer les tiers d'impôts provisionnels).

Le pitch tient du con-venu : la fille d'un mafieux repenti se prends pour une top model et doit être protégée alors qu'elle défile pendant la présentation des collections d'un grand couturier.

Après, c'est je t'en mets d'un sexy autant que je peux, c'est à dire jusqu'au verni sélectif de la couv, qui fait que, par été encore chaud, vous tenez la couverture d'une certaine manière. La recette a déjà été utilisée par Glénat pour le « H.K. » de Trantkat et Morvan. C'est vous dire où est tombé la prod de série française. Alors qu'aux USA, l'originalité des fictions du petit écran bat largement celle du grand. Alors, « Léa Parker », « victime de la mode » ? Coupable d'une licence hors sujet, c'est clair.

À offrir au cousin de 14 ans pour lui dire que les 105B, ça ne se trouve pas que dans les mangasses de SF avec des robots (PS : et des flingues gros calibres).