C'était dimanche dernier, « Hex » saison 2 sur W9. Deux épisodes à la suite, super, c'est fête du slip : Le lendemain de l'Apocalypse, ben l'héroïne est définitivement fâchée avec son petit copain qu'elle venait tout juste de se remettre avec. Le tout entre le générique de fin et celui de début. “Gni ?” ai-je fait devant mon petit écran... À côté de ça, France 2 diffuse « Joey » en intégrale, la suite de « Friends ». Enfin presque en entier : Ce n'était qu'une sélection d'épisodes pour faire bouche-trou pendant deux semaines...

Faut avouer qu'arriver comme ça à passer l'épisode 22 puis le 4 et courant été les 16 à 21, ça tiens d'un foutage de gueule assez monumental. Bon, ok, c'est pas pire qu'une télé-réalité, mais comme preuve d'irrespect de son propre public, on fait guère mieux... C'est pour ça que je soutiens Jean-Marc Morandini dans sa râlerie. Oui, messieurs les patrons de chaînes, respectez les séries ! Proposez-les nous dans l'ordre...

Mais moi, j'ajoute qu'il est tout à fait possible de les avoir sans les remonter (charcutage de scènes dans « Urgences » pour passer les épisodes en journée), en respectant le cadre originel (notamment « Hex » dont la saison 1 était dans le bon format, mais pas le 2, ce qui massacre l'image en ajoutant un grain dégueu... et je ne parle pas de NRJ12) et maintenant que le numérique s'impose, proposez plus souvent de la VM (diffusion simultanée VF/VOSTF) car c'est pas ce qui coûte le plus cher (Rigolez pas, au Mexique, les séries Américaines sont diffusées en VOSTE... et mine de rien, ça sert énormément au public local car ils parlent très bien Anglais).

De quoi ont peur les patrons des chaînes Françaises ? Qu'on prennent nos pieds ? Ou qu'on se gausse de leurs séries Françaises ? Cette exception toute Française est une preuve réelle d'un non respect flagrant du public régulier.

L'équipe de « Supplément Week-End » s'associe à cette opération parce que y'en a marre d'acheter du DVD pour avoir une œuvre respectée, et qu'après tout, vu que les télé américaines font un meilleur travail que le cinéma Hollywoodien, autant les respecter comme les grands.