Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 5 Août 2006.
Le petit Tyler ne se doutait pas qu'en héritant d'un ours en peluche, il allait devenir un super-héros. Bon, pour l'instant, vu que c'est sa première sortie, il joue plus le “sidekick” de The Bear, plutôt qu'être réellement le héros qui donnera son nom au magazine et à toute une flopée de produits dérivés. Va falloir en manger, de la soupe...
Mais là, pour la première sortie, c'est une bonne mise-en-jambe : Figurez-vous qu'un robot géant sème la panique en ville. Et comme il n'est méchant qu'à 85%, il y a sûrement un moyen de le raisonner plutôt qu'utiliser sa panoplie. Parce que, entre nous, avoir des rayons réfrigérants qui sortent des yeux, une rafale télépathique hypnotique ou des griffes laser à rayons X neutroniques, c'est super cool. À condition de les avoir, ce qui n'est pas du tout le cas.
Donc pour vaincre le robot X-5, Tyler découvre que la meilleure arme de The Bear, c'est la persuasion. Par franchement génial comme super-pouvoir, mais réflexion faite, ça peut être pratique pour embrasser les filles. Sur la bouche.
Je sens que la journée va être trèèèèèèèèès looooooongue.
Si vous trouvez le vilain, vous aurez un bon héros. C'est la recette appliquée dans toutes les bonnes télé-novelas. Bizarrement, cela s'applique aussi pour les bandes-dessinées de superhéros.
Faites abstraction du dessin qui reste à l'état de crayonné, ça vaut vraiment le coup. Et en plus, les planches en gardent un aspect jeté, un esprit de vivacité très agréable avec cette histoire. Essai transformé de l'excellent premier album.