Hier, j'ai bien ri devant France 3 en regardant l'excellente série « L.A. Enquêtes Prioritaires (The Closer) » : dans les deux épisodes, l'héroïne avait sur le dos sa mère un peu maniaque...

Aujourd'hui, c'est celle qui m'a donnée vie il y a 32 ans qui a décidé de ranger ma “chambre d'ado”. Sous prétexte de nettoyer le jardin et planter quelques bulbes, ma mère a, horreur, “mis de l'ordre” dans l'appartement. Rangé outils, vidés cartons, et déplacéé papiers. Arg. Où est passée l'assurance de la co-pro ?

Apparemment, elle n'a pas réussi à débusquer la sale bête qui m'empêche de dormir depuis deux nuit. Non pas un rat, mais une adorable gerbille qui bouffe mon pain et déchiquette les sacs plastiques. Je vous jure que j'ai manqué de la passer par les armes à 3h30 du matin, si après une course poursuite, agrippé sur la tapisserie de la bibliothèque, elle ne s'était pas montrée absolument superbe et pas si effarouchée que ça : Un corps de 25cm de long (environ, hein, il était tard), queue comprise, une tête en biseau avec de grands yeux noirs, des pattes avant très longues, une robe en chevrons noirs, marron clair, sombre et gris, une queue longue finie en touffe.
Profitant de mon arrêt, elle s'est réfugiée quelque part.

Elle a dû rentrer dans l'appart lundi, et n'est débusquable qu'hors des heures d'ouverture des bars. Soit je programme le RoboSapiens, soit Poussière va en faire une camarade de jeu ce vendredi. Non. Mauvaise idée le RoboSapiens : comment il pourrait chasser un animal arboricole qui prend plaisir à grimper au mur. Pourvu qu'elle bouffe pas mes précieux livres. Sale rongeur.

Quand je pense aux bulbes amoureusement plantés par Maman...

Merci à Xylpho< pour avoir identifé la bête. Après vérification, une gerbille de Mongolie, couleur agouti.