Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 21 Avril 2007.

Imaginez la fin de notre siècle... Un futur brillant pour l'Humanité où celle-ci est enfin reparti à la conquête de l'espace ; histoire de errer dans le vide pour oublier que la Terre est complètement pillée. Que l'Amazonie n'existe plus, que les espèces animales et végétales ont presque toutes disparues et que pour survivre, l'espèce humaine s'est replié dans d'immenses mégapoles, gouvernées par des gouvernements militaires autoproclamés. Par coup d'état. Eh oui, même la démocratie est une espèce en voie de disparition (protégez-là ! votez demain ! vite !).

Gabriel Stern est un des agents chargés de faire régner l'ordre. C'est un agent nettoyeur, un bourreau qui n'utilise plus la guillotine, mais la lunette d'approche et le fusil longue portée sans que le condamné ne soit au courant de son procès. Un sniper gouvernemental, chargé de l'exécution des criminels comme par exemple un enquêteur qui veut dénoncer des fonctionnaires corrompus, un opposant au système politique,...
Comme ça fait un peu tâche ce genre de méthodes, ben oui, y'a encore des rétrogrades qui croient que la peine de mort n'est pas la meilleure solution, Gabriel l'ange tueur n'est jamais directement en contact avec le gouvernement. Il a un agent de liaison qui le tient au contact des délinquants à éliminer de la société, qui lui fourni son trousseau réglementaire (fusil, balles, silencieux, lunettes,...). et de banquier payeurs.

Petite particularité de Gabriel, ce bourreau a abandonné depuis longtemps les paiements fiduciaires, préférant d'être payer en blue, une drogue très puissante qui augmente ses perceptions. Et qui calment provisoirement ses cauchemars. Bizarrement, c'est pas franchement les cadences infernales de son boulot qui l'empêche de dormir...

Hélas pour Gabriel, s'il fait parti de cette justice expéditive, il n'en est pas moins susceptible d'être suspect/coupable/exécuté. Évidemment, c'est ce qui va lui arriver.

C'est du dessin informatique, très coloré, en grandes planches. Ce qui pourrait surprendre quand on sait que le dessinateur est japonais, et le scénario d'auteurs français. Mais finalement, on s'en fiche, car chacun apporte sa sensibilité, dans une série de cauchemar.