Un blog est une publication. Un moyen d'expression public avec une responsabilité éditoriale.
Je ne l'ai pas décrété, c'est dans la loi sur la Confiance en l'Économie Numérique.

Cette responsabilité relève des mêmes implications juridiques que celle concernant une publication papier ou une émission radiophonique.
Inutile de vous dire que je connais parfaitement bien le sujet. J'en parlais encore la semaine dernière avec une représentante d'une autorité compétente en la matière.

Le problème avec le blog, c'est l'amalgame avec le journal intime. Or rien n'est plus facile à lire que quelques octets posés librement sur le world wide web. Malgré avec la volonté délibérée d'être un « bloggueur confidentiel », il est difficile d'échapper à la sagacité d'un Google, ou aux mémoires d'un Archive.org.
Si vraiment on tient à exprimer quelque part ses préjugés, rien ne vaut que la bonne vielle méthode du cahier planqué sous le matelas. Le web n'a pas pour vocation d'être un préau de Primaire, mais un lieu d'échange de connaissances. Y publier propos puérils et jugements hâtifs à l'emporte-pièce sont au déshonneur de son profanateur-e.

Ce soir, mon cœur est en pleurs.

Pour la maladresse d'une personne en qui elle croyait avoir la confiance. On n'est jamais que mieux trahie par ses amies.

Une personne qui se juge au-delà de la civilité, a crû spirituel de me descendre par ses propos. Sans même avoir tenté de dissiper un malentendu avant d'étaler son jugement hâtif en place publique. Je suppose qu'elle a espéré être lue par sa petite cour mais pas par moi, histoire de se faire mousser. « Oh la la le méchant ignorant... quel nul ! ». Elle s'est permise de déformer mes propos, de nous rabaisser auprès de sa “faible” audience et de blesser par ses propos fielleux... Peine perdue : les flux RSS sont très rapides.
Suite à une remarque posément placée, celle-ci a dépublié ses jugements infamants en notre encontre, mais ne s'est pas excusée. Ce qui me fait douter qu'elle aie compris son erreur. Ajoutant l'injure à l'insulte, celle-ci préfère exporter son fiel après avoir refusé mon appel au dialogue, continuant sa calomnie sur le blog de ma chère et tendre, engageant par la-même la responsabilité éditoriale de sa colocatrice après l'avoir déjà blessée. C'est vous en dire la finesse... Je vous fais grâce de ce qu'elle a pu écrire sur d'autres.

Il est vrai que j'ai oublié de m'être excusé d'avoir invité cette personne chez moi et accompagnée dans une grande surface. On ne m'y reprendra plus.

Quant à ma fameuse remarque qui aurait mis le feu aux poudres, elle n'avait rien de méprisable, ni même quelque connotation négative. Il se trouve que j'ai une affection pour Antonín Dvořák. Tout comme pour « Promenade dans un jardin Anglais » de Modeste Moussorgski, (hymne d'Alan B'Stard, député le plus à droite du Royaume-Uni, mon idole).

Je suis amplement désolé d'avoir profondément déçu les misanthropes qui s'ignorent en ayant moi-même un minimum de connaissance en musique classique. Que Willem Jansen soit remercié ici-même des précieuses heures passées sur son clavecin, et la mémoire de Jean-Louis Pradal profondément honorée, notamment pour m'avoir laissé massacré les doubles hanches de hautbois vénitien tout en parlant de bande-dessinée. Comme quoi, on peut pas faire confiance dans les interprètes de musique classique pour avoir une culture étriquée.

Je n'ai aucun souci avec la personne en question. Jusqu'à hier soir. Depuis, elle a dépublié de son blog jusqu'à nos commentaires, histoire de me nous obliger à nous expliquer. Je vous fait grâce de la correspondance privé, qui conforte mon opinion : elle cherche à a culpabiliser mon amour, à nous culpabiliser. Autant de rancœur ignorante vomie sur le net me laisse sans voix, et me donne envie de fuir mon ordinateur. D'où la présence de ce texte dans la rubrique “Sortons”.

Que la peste soit des pseudos-intellos bien pensants qui se cachent pour regarder M6. Je me réserve le droit de republier leurs textes infamants à titre informatif. Ça leur donnera l'intérêt du public tant jalousée.