Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 8 Septembre 2007.
1965, les États-Unis sont rentrés ouvertement dans les guerres qui secouent le Vietnam depuis plus de 25 ans. Ils ne se doutent pas encore qu'il viennent de mettre le pied dans un bourbier, dans un merdier. Mais déjà, les soldats se comportent en pays conquis. Charognards, violents, assassinant parfois gratuitement des civils, mais sous la peur continuelle d'une action Viet-Cong. L'ennemi n'étant pas une armée régulière, il n'utilise pas les techniques de combat qu'on apprend dans les casernes.
Hikaru est un jeune Américain de 17 ans. Trop petit pour combattre, trop jaune pour la plupart des autres recrues, il est employé comme photographe au service de presse de l'armée. C'est pas un très bon photographe, mais c'est mieux qu'être un mauvais snipper.
Le destin d'Hikaru va basculer. Devant la violence des combats, mais aussi la brutalité de ses confrères d'armes. Et son cœur va chavirer, à défaut d'être transpercé au couteau, le jour où il croisera une fillette de 14 ans, capable de tuer une patrouille de G.I.'s.
Miraculé d'un tel massacre, il pourrait être accusé d'espionner pour les Viet Congs. Doit-il déserter ? Rester ? Ou cherche la fille ?
Des visages ronds, de grands yeux, des combats hyper-dynamiques et le sang qui éclaboussent les planches.
Un graphisme très naïf, camouflant d'autant mieux son jeu que les scènes de combats sont particulièrement violentes. Et quand l'histoire bascule, on est littéralement déconnecté par la beauté des bastons, totalement irréelles.
Faussement enfantin et gentillet sur la couverture, assez brusque à l'intérieur.