Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 7 Novembre 2009.
Exactement au même moment, mais sur le front de l'Ouest. Plus exactement dans une Allemagne qui voit de plus en plus près les bombardiers Alliés, on recrute les pilotes de plus en plus jeunes . Nikolaus est l'un de ces novices qu'on a rapidement mis dans un cockpit. Et dans les dernières heures d'un Reich malade, la Luftwaffe envoie ses dernières cartouches, des avions ou des armes parfois à peine expérimentées, dont la fiabilité n'est même pas sûre.
Les combats sont bien réglés, la déchéance des aviateurs, de plus en plus saouls et défaits n'a pas besoin d'être plus montré.
Gros problème, l'infographie principalement vectorielle permet d'avoir une précision chirurgicale, froide. D'un autre côté, vu que le parti-pris graphique est justement d'être proche de la Ligne Claire, c'est une volonté tout à fait louable. Par rapport à la série dessinée par Hugault, il n'y a aucune émotion qui sorte franchement de l'album. Et pire, des erreurs graphiques sautent d'autant mieux aux yeux : des textures qui ne suivent pas les angles, des plaques minéralogiques modernes, et surtout des crasses un peu trop... propres !
Autre souci, on a une impression malsaine à la lecture que les aviateurs étaient totalement déconnectés, absolument pas au courant des basses-œuvres de la SS, mais surtout ne sont plus dans la paranoia des purges pourtant si bien décrite dans « Le Grand Duc ».
Un album lisse, un peu trop lisse ce qui en montre immédiatement les défauts.