Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 22 Octobre 2005.

Téhem, c'est le papa désespéré de « Malika Secouss », une vision très méchante de la jeunesse désœuvrée de banlieue, l'album qui casse n'importe quel message d'espoir et d'intégration vers des lendemains qui chantent par sa vision acide d'une certaine réalité.
Mais il fait aussi dans le soft quand il crée une bd pour la revue Okapi, revue pour collégiens publié par un groupe de presse catho. On y va mollo. Quoique.

Jean-Eudes est un fils de haut-fonctionnaire. Ce dernier l'a mis dans un collège de banlieue défavorisé pour montrer l'égalité des chances. Déjà le décalage était à pleurer de rire. Mais comme le papa de Jean-Eudes a été nommé ambassadeur de France au Kalibar, il se retrouve dans une contrée lointaine qui ressemble à l'Indonésie. Pauvreté de la population, dégâts du tourisme de masse, mais surtout déconnexion totale de la réalité du personnel diplomatique. Et vous savez quoi ? Ben c'est du vécu et j'ai même dans cette enveloppe de très nombreux témoignages dont tout le monde s'en contrefout donc je continue cette chronique, merci les copains.

Jean-Eudes donc, tombe amoureux d'une fille qui fréquente comme lui le Lycée Français, Roudji, qui est Kalibaraine. Ça lui permettra justement de découvrir ce pays tel qu'il est, en dehors des circuits touristiques et des milieux ministériels. Évidemment, pour Jean-Eudes, c'est un peu la surprise. et Téhem y va encore une fois assez cyniquement pour montrer le manque total d'éducation de certains ou le foutage de gueule complet dont font montre certains de nos compatriotes.

Bref, on se marre, mais ça reste gentillet par rapport à « Malika Secouss ». En tout cas, si vous voulez expliquer avec malice les choses à votre petit cousin poseur, soit parce qu'il est lieuban, soit bourge total, c'est un bon point de départ.