Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 22 Septembre 2007.

Il existerait trois portes mythiques, l'une donne sur l'Enfer, douleur éternelle garantie, une autre sur le Néant, faisant disparaitre toute trace dans l'Univers de qui la passe, et la troisième sur le Paradis, la voie royale vers la gloire éternelle. De ces trois portes, on a perdu la trace des leurs clés. Personne n'a idée de ce qu'elle sont devenues, sauf le père de Saria, qui va bientôt passer l'arme à gauche. Le Prince Asanti a reçu ces fameuses trois clés de ses ancêtres et les lègues à sa fille, la mettant par la même en grave danger.

Deux personnes mortellement dangereuses recherchent ces clés : Le Doge de Venise qui assoit son pouvoir autocratique sur la ferveur religieuse, et le non-moins redouté Galadriel, ange de la mort et vecteur de la peste.

Galadriel, trompé par les dires du prince Asanti sur son lit de mort, assassine les Inquisiteurs Assis à la droite du Doge, dans l'espoir de retomber sur les objets de sa convoitise. Tandis que le Doge mobilise ses fasci pour retrouver la jeune fille.
Six années ont passés, l'ordre religieux règne toujours sur la ville a d'une poigne de fer, mais celle-ci commence à rouiller dans l'ambiance décrépie...

Jean Dufaux remet une couche de sa vision dictaruro-décrépie du futur, il adore aussi ces villes vénérables qui sombrent dans une pourriture comme dans la série « Ombres » (Glénat, dessiné par Lucien Rollin). Paolo Serpieri adore travailler sur les textures, les ambiances et les corps, le dessinateur de « Druuna » se plait à dessiner cette Venise façon « Beatifica Blues » : Les façades décrépies, d'immenses tuyaux qui parcourent la ville, un brouillard masquant l'eau glauque. Une Venise pas franchement glamour.