Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 1er Mai 2010.
On parlait tout à l'heure de la série « Mélusine » (lors de l'interview de Flaurent Maudoux). Clarke a depuis longtemps développé un autre univers : celui de « Pendant les travaux, l'exposition continue ». Puis ensuite d'albums sur des univers particuliers chez Fluide comme « P.38 et bas nylons », « Thérapies en vrac », « Château Montrachet » et chez Le Lombard, « Mister President »...
Inutile de vous dire qu'avec un tel catalogue, il s'était déjà fait bien des amis.
Clarke complète chez ce dernier éditeur un univers qu'il avait entamé chez Fluide Glacial, à savoir « Cosa Nostra ». Son sympathique guide touristique sur une curiosité qui n'a rien d'exclusif à l'Italie mais qui a un ton si particulier en Sicile : La mafia.
Il est toujours très intéressant d'en connaître par exemple sa hiérarchie. Oui, après tout, le crime est organisé. L'importance qu'y a bien évidemment la famille, mais aussi le respect de certaines règles comme le droit au sang, le droit à la vengeance, le droit de payer l'impôt et le droit de se taire.
Bon, évidemment, y'a toujours des étrangers qui débarquent de Rome et qui refusent de respecter les traditions. Tout se perd. Même le juge Falcone.
C'est toujours aussi drôle, décalé, pince-sans-rire, et qui arrive à trouver le ridicule qui vous fera rire dans une situation qui est à la base tragique. Les mafieux sont ridicules, les hommes de main n'ont pas inventer le fil à couper l'eau chaude.
Mais on ne sait pas s'il a déjà épuisé le filon des clichés pour se lancer en plein milieu dans une histoire complète. L'album est pas franchement équilibré, mais cela se comprend mieux quand on se souvient que 10 ans sépare les deux tomes, et qu'il a changé de revue entretemps.