Phoenix est un groupe (français qui chante en rosbeef) que j'aime bien. Mais avoir acheté 20€ l'album United qui durait 40 minutes ça faisait mal. Pour Alphabetical (de même durée), je m'en tire à 13€ chez un petit disquaire.

Or, à peine avais-je fait trois pas dans la rue qu'un doute m'assaille : ce "CD" portait la marque d'infamie : Copy Controlled (ce qui n'en fait plus un vrai cd-audio)... Merci Virgin ! Impossible de le lire sur sur mes Linux, ni sur ma PS2, ni sur mon vieux Mac OS9, et encore moins de le riper (à moins de modifier le source de cdparanoia pour qu'il ne lise que la première TOC, celle lue par les platines de salon, ou encore prendre un lecteur de studio et utiliser la sortie optique). Je retourne direct chez le sympathique commerçant, pour l'échanger, et je tombe .... sur l'édition limitée, non protégée !

Un "oubli" d'étiquetage (déjà vu) ? pas du tout : grip va m'en faire des fichiers pour les écouter au bureau. Le pire, c'est que les exemplaires promos (radio, journalistes) ne sont pas protégés. Car les radios ne peuvent pas les riper pour les mettre en playlist, et les journalistes musicaux n'aimeraient pas se retrouver avec un spyware comme pour le dernier Beastie Boys. Mes amis The Eternals pour leur premier album Astropioneers ont ainsi eu des versions promo non protégés, alors que l'exemplaire que j'avais acheté l'était... ils n'étaient même pas au courant, et m'ont prêté illico une de leurs promos pour pourvoir le riper et l'écouter à ma convenance. Ridicule, non ?

Le plus étonnant ? C'est qu'Universal Music, la world company de Pascal Nègre (celui qui est le plus virulent contre le piratage par le net) ne protège aucun cd : trop d'emmerdes.

Le CD ? Aucun commentaire : je suis trop remonté sur cette histoire. Pourquoi foutre autant de thunes dans des protections aussi chiantes et faire un album aussi court ? Messieurs les industriels du disque, vous dégoûtez et vos clients et vos artistes/salariés, vous n'avez pas fini de vous prendre un gadin.