Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 9 Septembre 2006.
Bon. Disons que ton papa est l'un des grands maître du Kung-Fu, même que c'est le chef et tête de file d'une des deux factions rivales. Toi, en tant que fils à papa assez riche, t'aimerais faire comme tes copains, faire du skate, tagguer sur les murs et jouer à la Pleuysteuchion®... Ce qui est chiant, c'est que Papa veut absolument que tu reprenne la tête de la boîte familiale.
C'est tout le malheur de Xiao Wei. Il adore s'éclater en ville avec une planche à roulettes de son invention, semant la destruction et l'hilarité générale dans le centre-ville. Un engin qui lui permettrait de surfer sur les nuages, un peu comme les Dieux, lui conférant théoriquement l'immortalité. En attendant, il se fait quelques rides en ville. Mais son père “Cheval d'Or Céleste” ne l'entend pas de cette oreille. Ni de l'autre, ni de nulle part. En fait, il est parfaitement excédé par son crétin de fils.
“Cheval d'Or Céleste” est même atterré que son fils soit une brèle sidérale en arts martiaux. Une vraie honte, qui préfère exercer son kung-fu sur Street-Fighter® 4, ce qui compte pas, ou chatter sur internet, ce qui n'a rien à voir. Ça fait désordre dans la Chine Médiévale. Lassé de l'éducation old-school de son père, le sale gosse préfère fuguer et trouver un Esprit Céleste, pour y prendre des cours particuliers, qui vont sûrement lui coûter bonbon.
Et où vivent les Dieux ? Dans les grottes des très hautes montagnes du Faucon de Bronze... exactement dans le territoire du clan de Kung-Fu adverse. Cela s'appelle se jeter dans la gueule du dragon déjà enduit de sauce aigre-douce. Heureusement qu'il aura une aide totalement inattendue...
Une série à hurler de rire. Décalages, anachronismes, humour speedé, dérision et parodie... Le massacre iconoclaste sur les traditions chinoises est une merveille.
Et c'est se rendre le complice d'une impertinence que d'en rire... Oui bon, vous voyez pas trop le rapport, mais je tenais absolument à placer dans la conclusion de ma chronique un proverbe chinois. Et c'est loupé.