Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 3 Février 2007.

(lire aussi les critiques des tomes « #1 Lydia » et « #2 Initiation »)

Mertownville c'est une ville du Canada Francophone. Quoique je fasse, Google Maps refuse de me montrer où c'est, et selon le syndicat d'initiative, il faut montrer à l'entrée de la ville un passeport et un visa en bonne et due forme. Pourtant, de ce que j'en lis, il semble que Mertownville soit une ville universitaire comme les autres.

Lydia est une lycéenne qui vient justement de s'installer à Mertownville, s'étant inscrite à l'Université. Une enfance passée avec un père célibataire pas très bavard dans une petite cabane au fin fond du Québec. Et maintenant, à elle les joies de l'émancipation, de la vie en cité U, d'un emploi du temps à la fois léger et très contraignant. Pour ne pas décevoir son père, en plus du cursus artistique qu'elle rêvait de faire, elle s'est aussi inscrite en Fac de Justice. Non on, j'ai pas confondu avec “Droit”, mais j'ai bien dit “Justice”.

Car sur cette méprise, la jeune étudiante va vite s'apercevoir qu'elle s'y prépare une carrière de justicier diplômé. Lydia découvre qu'elle a des capacités peu communes, comme celles de sauter de toit en toit. Mais d'où lui vient ces pouvoirs ? Dans les deux précédents tomes, on la suivait dans les UV d'arts martiaux, les TP de filature, passer un TD d'identité secrète et d'uniforme de terrain.

Après le deuxième album et son final tragique, Michel Falardeau balade ses lecteurs et nous fait découvrir que le père n'est pas le personnage si insipide qu'on aurait pu croire. Le final est un peu convenu, mais l'univers créé est si plaisant qu'on souhaite une suite avec impatience.

Les idées sont fraîches, le dessin très spontané (quoique plus grossier que le premier tome, la colorisation était aussi plus habile) et ce troisième chapitre clos une histoire qui a développé un univers et un ton très original.
Pitié, une suite !