Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 6 Décembre 2008.
« Poèmes de la planète Eureka Seven » était un objet bizarroïde, même dans le monde des manga shōnen. Une rébellion contre une dictature qui fait du surf dans des robots géants et se finance en vendant des magazines de glisse. J'ai rarement vu une idée aussi strange, et à vraie dire le cross-over « Macross »/« Point Break » était hyper-sympathique, mais je me posais des questions sur la viabilité de la série. Alors je l'ai reprise au vol (aha !) et là, c'est la grosse claque. J'ai même dû revenir au tome 4 et sa couverture au ton mélancolique.
Renton découvre qu'en fait, le Trafar, la fameuse substance qui permet de surfer est en fait un résidu de la vie alien. Plus exactement, d'aliens qui sont arrivés sur cette planète avant les humains et qu'on appelle les Coralliens. Ceux-ci peuvent avoir différentes formes, comme des yeux gigantesques voraces, des rhizomes souterrains qui ont colonisé la planète voire même forme… humaine. Renton, le jeune ado qui a découvert la vie en rejoignant la résistance apprend avec effarement que la belle Eureka n'est absolument pas humaine. C'est une corallienne. Et à tout moment, celle qu'il a aimé peut la tuer par instinct.
Quant à l'existence des Coralliens sur la planète, celle-ci était su depuis le début par les Trois Sages garants du gouvernements. Mais dans la confusion d'une attaque des yeux géants, le Colonel Novak vient de prendre le pouvoir en les assassinant, et promet la loi du Talion. Sauf que touer les Corallien entrainera la destruction de la planète et du genre Humain.
Humains clonés, aliens génétiquement modifiés, virus tueurs, complots politiques et soif d'apocalypse, on est à cent milles lieus de la bluette romantique originale, pourtant l'histoire d'amour est toujours présente car c'est peut-être elle qui va sauver les humains.
La claque « Neon Genesis Evangelion » n'est finalement pas passée loin.