Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 10 Février 2007.

Pour son premier reportage, Kaori, jeune journaliste enthousiaste, est envoyée à Tomatoh, une grande ville en pleine confusion politique, ancienne capitale tombée en décrépitude. Mais alors qu'elle s'approche de l'Hôtel de Ville, elle se rend compte que ce qui fut naguère un très grand centre économique est devenu un repère à junkies. Une zone où il ne vaut mieux pas rester trop longtemps dans les rues, devenus des coupes-gorges mortels. Et en cas de soucis, même les téléphones portables ne captent plus. Elle se rend compte que son sujet tient plus du journalisme de guerre plutôt que du papier d'ambiance. Kaori va très vite regretter d'y avoir été envoyé.
Elle va découvrir par hasard que le nouveau maire, Kyōgoku, contrôle toute la ville grâce à une drogue qu'il a créé. Le Katon.

Tous les adultes sont donc soient à la recherche de leur dose, soit des hommes de main de la pègre. Et évidemment, la jeune Kaori n'est pas franchement la bienvenue. Elle serait déjà passée à la casserole si une bande d'enfants ne lui avaient pas sauvé la mise. Un petit groupe d'enfants mené par Taï qui veulent juste le retour à une vie normale, rangée, comme avant. Des gosses conservateurs qui vont voter à droite quand il seront grands, quoi.

Venant à peine de s'apercevoir dans quelle ville de fou elle vient de mettre les pieds, Kaori se retrouve brusquement poursuivie par toute la mafia de Kyōgoku, ayant embarqué par erreur un sac contenant des échantillons de la prochaine drogue, qui servira à asservir tout un pays. Bref, y'a marqué “cible” sur son petit minois. Et pas sûr qu'une bande de gosse des rues suffisent à la sauver de grosses brutasses d'arts martiaux.

Certaines idées sont très rigolotes. Tous les titres de chapitres n'ont qu'un mot dont la première lettre est “C”, ou la violence désamorcé par le look très cartoon. La dynamique graphique et scénaristique, assez soutenue et qui ne s'essouffle pas, justement parce que toute l'histoire ne tient qu'en deux tomes. Comme on peut parler plus d'histoire complète que de série, cette manga pour ado garde sa fraîcheur et en plus, a l'avantage de ne pas ruiner les budgets de collégiens.