Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 16 Avril 2011.
Précédentes chroniques :
... parce que...ATTENTION SPOILERS !
Il ne reste plus qu'un seul des robots les plus puissants de la planète. Les 6 autres ont été détruits lors de leur course-poursuite contre Pluto. Qui donc peut donc détruire ce fléau lancé par le Royaume de Perse pour se venger de l'humiliation de l'occupation de la défunte puissance militaire ?
L'histoire désarçonnait. D'abord par le look profondément réaliste des robots. Même Astroboy n'a ni sa culotte, ni sa coiffure en épi. Faut dire qu'en 2005, il aurait pris le risque du ridicule en ressemblait à un danseur de Tektonik™. Ensuite parce qu'Astroboy meurt au premier tiers de l'histoire. Et que donc tout passait par l'enquête de l'inspecteur Gesicht.
La chronique devient de plus en plus difficile à faire, car si vous n'avez toujours pas plongé dans ce fantastique remake, je risque de trop en dire, ce qui serait bien dommage.
Mais ce qui est encore plus intéressant que l'intrigue elle-même, ce sont les textes annexes à l'histoire dessinée. Ainsi, Le critique Gorot Yamada raconte à la fin du tome 6 qu'il avait, comme Naoki Urasawa, lu l'aventure originale au moment où elle sortait en magazine. Et que deux éléments manquent dans la version modernisée par rapport à l'originale : la cruauté et l'érotisme. Ce qu'il appelle le « côté sombre d'Osamu Tezuka », ce qui est normalement un tabou, surtout dans une littérature jeunesse, mais qu'il considère comme justement la meilleure preuve de la maîtrise du Dieu du Manga : la manière dont il abordait ces sujets pour un public enfantin.
Le final de la série devrait donc être traduite en Juillet, mais du coup, il nous manque vraiment la comparaison avec l'histoire originale. La ré-édition la plus récente de la série « Astroboy » est dans la collection Sensei du même éditeur, Kana.