Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 23 Juillet 2005.

Voici une uchronie pas inintéressante : le Japon ne s'est jamais ouvert. L'incident des canonnières américaines n'a pas eu lieu en 1868. Le Soleil Levant est toujours enchaîné dans l'autiste du Sakoku. Le shogun règne toujours sur l'archipel et l'empereur est toujours impuissant, la restauration Meiji n'ayant pas eu lieu. L'ordre public est maintenu par les samouraï qui ressemblent plus à une espèce de pègre armée de katana qu'à de valeureux chevaliers suivant le Bushidō (code de l'honneur).

Sanjūrō est un garçon qui est révolté de cet état pourri dans au cœur. Alors qu'il est lui-même orphelin de kurumaya, ex-maître d'armes du Shogun. Il a décidé de se révolter, de restaurer à sa manière l'esprit des samouraï. Alors évidemment il va pas être transformé en sashimi des les premières pages, et bien sûr la série va vite tourner à la suite de combats médiévaux-fantastiques digne du beat'em up de console. Mais cela reste un agréable moment de lecture qui correspond tout à fait à la cible de collégiens japonais. Pour les Francophones, même si les notes de fin de volume de Punch comics sont très utiles, un minimum de connaissance sur la naissance du Japon moderne (la fin de l'ère Edo et la restauration Meiji) est sacrément utile pour y percevoir autre chose qu'une suite de combats aussi acharnés que dantesques. En clair, cultivez-vous, petits scarabées.

Euh, Manu, tu me ranges ce sabre, merci.