Attention : ce communiqué n'engage que moi, et nullement l'association éditrice de Radio <FMR>
Depuis que j'occupe ce créneau horaire, le Samedi midi, donc au moment du passage de relais sur les 89,1MHz entre Radio Radio (qui émet de 5h du matin à midi) et Radio <FMR> (de midi au lendemain 5h), je fais de mon mieux pour faire une émission parlée, avec beaucoup de panache. C'est notre “Supplément Week-End” où, avec mes comparses, nous chroniquons BD, films, DVD, séries tv et parfois cuisine ou flyers de soirées.
Or depuis un certain temps, Radio Radio nous acolle au slip d'une émission parlant académiquement de cinéma. Soit. Pré-enregistrée. Hem. Soit. Mais depuis un mois cette émission se fini par des chroniques BD qui se prennent pour des cours universitaires, tout en étant truffées d'erreurs, d'approximations voire d'omissions plutôt choquantes vues ses prétentions.Le plus ahurissant, c'est que cette pâle imitation n'est pas un cas unique dans leur grille, puisque le créneau midi~13h de Radio <FMR>, consacré aux “impromptus culturels”, est de plus en plus souvent précédée d'une émission par Radio Radio pillant le concept de la suivante. Ce mimétisme, je le trouve absolument grotesque. Pas que pour ce qu'il est, mais pour l'insulte qu'il est envers notre condition commune, de deux radios associatives partageant la même fréquence. C'est une raison historique, que certains ont voulu m'y faire jouer le mauvais rôle en répandant des rumeurs scabreuses, qu'heureusement le temps et la raison firent taire. Les “ressources” sur la bande FM, c'est à dire les fréquences disponibles, sont tellement rares et chères, qu'il n'est même pas envisageable de perdre notre temps en guéguerres stériles.
Quand je fut permanent salarié à Radio <FMR>, chargé de la gestion de l'antenne, nous avions réussi avec Radio Campus et Canal Sud à faire un prospectus commun, présentant les programmes des trois stations. L'idée, que nous appliquions déjà depuis un bout de temps, était de montrer une réelle complémentarité et variété de ton, en évitant de programmer le même type d'émission à la même heure.
Encore aujourd'hui, cela se
Car nos réels ennemis sont les radios commerciales qui lavent le cerveau, la radio de jeunes mous du service public (pour palier à sa médiocrité, Radio France avait pourtant délocalisé sa rédaction dans la ville où les radios associatives sont les plus nombreuses) et tous ceux qui ne veulent pas que l'esprit du public ne soit détourné un instant de leur “offre” formatée et pré-digérée. Si tout ce qu'a trouvé Radio Radio pour se distinguer dans ce contexte ; c'est de pondre de pâles copies d'émissions en espérant attirer les auditeurs une heure plus tôt vers leur antenne, c'est raté. Un manque total d'originalité, de qualité, voire même d'imagination. C'est une insulte à notre raison d'être, la légitimation de notre combat en 1981 contre l'uniformité de la pensée unique.
Les radios associatives ont largement plus de choses à dire et à faire que faire de mauvais copies de concept. Il est évident que les responsables d'antenne de Radio Radio nuisent à leur propre projet et aux radios associatives en général. Ils sont maladivement jaloux de la notoriété de Radio <FMR>, du style de nos programmes, de la richesse de nos émissions, de la verve de nos animateurs et du touché de nos DJs. En étant médiocres, ils ne recruteront jamais des bénévoles qui ont envie de se dépasser et s'enliseront pitoyablement dans leur fange. Pendant ce temps, nous resteront fiers de nos 25 années de perturbations radiophoniques. Alors non, je n'ai absolument pas peur d'une quelconque concurrence, elle est même bienvenue (comme Anh Hoà Truong qui officia sur Radio Moún Pais tout en écrivant tout comme moi sur Actuabd.com). Mais quand elle n'est qu'une volonté mesquine d'un esprit étriquée de vouloir imiter pour nuire, et bien je ne souhaite à ce “cerveau”-là qu'une chose : Être à Radio Le Mou, il y sera parfaitement à sa place.
Xavier Mouton-DuboscAmi auditeur qui écoute le programme hertzien de Radio <FMR>, et entre autres, mon émission, dis-moi ce que tu penses de cette situation. Est-ce que tu trouves que je ne suis qu'un gars aigri et de mauvaise foi, ou que Radio Radio, c'est rien que des losers ?
aka Da Scritch. Producteur radio depuis 1993