Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 9 Septembre 2006.

Oh ! Regardez ! Là haut ! Est-ce un avion ? Un oiseau ? Non, C'est une mini-série !

Le nom fait-il le super-héros ? L'habit fait-il le moine ? Ce n'est pas pour répondre à ces questions hautement philosophiques que fut écrit le scénario de cette histoire complète, mais juste pour reprendre une idée trop brièvement exploitée : Un univers où Superman n'existe que comme personnage de fiction dans les comics, et où Clark Kent n'est qu'un enfant de la Terre parmi les autres.

L'histoire de ce petit d'homme est celle d'une tragédie. De parents portant ledit patronyme Kent, ayant eu un garçon, trouvèrent spirituel de le prénommer Clark. Je vous laisse imaginer les dégâts. À chaque anniversaire, on lui offre des cadeaux de la licence DC Comics, genre panoplie, ré-éditions de comics de l'âge d'argent, posters, bref la totale. Le genre de trucs qui le gavent, à laisser prendre la poussière dans le grenier.

Oui, mais miracle de la planche à papier, voici qu'à son adolescence, Clark Kent découvre qu'il a vraiment des pouvoirs digne dudit Superhéros : « Plus rapide qu'une balle de revolver ! Plus puissant qu'une locomotive ! Capable de bondir de gratte-ciels en gratte-ciels d'un simple saut ! »
Que faire quand on a l'opportunité des pouvoirs du vrai ? Faire comme le héros de fiction ou finalement ne pas se mêler du malheur des autres ? Clark Kent sera finalement un Superman qui ne se montrera pas trop, étant soigneusement documenté par sa collection sur les dangers de la convoitise de tels pouvoirs.

Depuis l'école maternelle, les copains puis plus tard, les collègues sont de véritables boulets. Ainsi, quand Clark Kent est rentré comme journaliste au prestigieux New-Yorker, des “amis” lui présentent une Loïs. Une de plus. Sauf que celle-ci va elle aussi rire de la plaisanterie trop facile et les deux vont se trouver des affinités. Au point que Clark Kent lui révèle qu'il a vraiment des pouvoirs et que des fois, après un papier sur la sociologie des mythes urbains ou des conséquences géostratégiques des interventions humanitaires, ben il lui arrive de sauver le monde.

Évidemment, le gouvernement souhaiterait mettre la main sur lui, car il s'est quand même fait remarquer. Il va finir par collaborer très occasionnellement avec la CIA, dans l'idée que sa famille sera ainsi préservé. Reste une angoisse... y'a-t-il un Lex Luthor dans ce bas-monde  

Fin de cette mini-série étonnante, avec un Homme d'Acier aux écrits lus dans les Universités.