Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 25 Avril 2009.
En plein climax de la Guerre Froide, les marchands de canons et grands banquiers se réunissent pour mettre au point les armes du futur qui feront une fois de plus leur colossale fortune. Et en plus d'avoir envisagé de transformer la Terre en Désert Nucléaire, ils imaginent des combats de super-fantassins dans l'espace, terrain de combat encore inexploité.
Confiant un budget gigantesque à Black Ghost, ces marchands de la Mort lui donnent pour mission de préparer ces cyborgs de combats. Des cyborgs qui seront conçus à partir d'être humains quelconques, enlevés aux quatre coins du monde .
Mais les neuf premiers prototypes vont se rebeller contre leurs tourmenteurs. Dotés contre leur gré de pouvoirs colossaux dans des corps qui ont tout de superhumains, ils sont néanmoins dans un immense danger car ayant contre eux la fabuleuse organisation de Black Ghost.
C'est une science-fiction purement débridée, sans limite (sans jeux de mots douteux) pour l'époque, mais, ce qui est plutôt rare à ce moment-là pour un public plutôt jeunesse, très noire.
Graphiquement, ça sent bon les années 1960s et aussi l'élève de Osamu Tezuka (au temps d'« Astro Boy », s'il vous plaît). Mais surtout les débuts des super sentaï ! Car oui, « Cyborg 009 » est la première série japonaise mettant en scène un groupe de héros. Deux ans après les « 4 Fantastiques », 4 après la JLA. Sauf que l'auteur crée spécialement ses héros pour les besoins du scénario.
Il remettra ça dans les années 1970s avec « Uchu kara no messeji : Ginga taisen » (traduisible en « Message de l'Espace : la Guerre des Galaxies »), adaptée en série live avec comme titre Français « San Ku Kaï ».
Ah ben là, c'est marrant, y'en a qui suivent.