Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 5 Décembre 2009.

L'histoire de cet album est assez triste. Ted Benoît, le dessinateur qui a repris la main pour créer la série moderne (celle qui a commencé avec « l'Affaire Francis Blake ») souhaiter passer le relais à un autre dessinateur. Ce fut René Sterne qui a été choisi.
Personnellement, j'adore son travail sur l'excellente série « Adler », mais je trouve que sa manière de travailler les visages est un poil trop décalé par rapport à Jacobs : les filles sont sexy, les mouvements dynamiques, on est loin de la Ligne Claire classicisme.
Faisons fi de cela, le travail de René Sterne est plus qu'honnêtement mené. Mais hélas, celui-ci a été tristement interrompu en 2006 par la brutale disparition du dessinateur. Près d'un an après, c'est sa veuve, Chantal de Spiegeleer, elle aussi dessinatrice, qui a repris le flambeau. Et là où on a un respect pour son travail, c'est qu'on a beau comparer les planches, il est difficile de faire la différence. Malgré la douleur de la perte de son mari, le défi imposant de reprendre la série de Jacobs a su être relevé par De Spiegeleer, et en soit c'est une immense performance car ne reprends pas le dessin d'un « Blake & Mortimer » qui veut sans se frotter aux critiques et souffrir de la comparaison avec le Maitre. L'histoire de la création de cette album est donc très intéressante, mais elle restera non sue en lisant l'ouvrage...

Ah oui, j'avais oublié de résumer l'histoire de ce Blake et Mortimer. Donc Francis Blake part aux trousses du “Colonel” Olrik qui vient de s'évader
THOMAS - The Devil !
Tandis que le professeur Mortimer est invité en Grèce sur la trace des deniers que Judas a reçu en vendant Jésus
THOMAS - Damned !
Oui, bon celle là, elle était facile
THOMAS - Ah non, pas du tout, je ne fais que placer les expressions attendues

Il se trouve que je suis pas assez spécialiste de l'histoire des religions
THOMAS - Encooooore ?
mais sur ActuaBD, il a été relevé de grosses incohérences théologiques dans le scénario de Jean Van Hamme. Là-dessus, je ne jugerai point, je préfère vous laissez faire votre propre opinion en lisant l'album.