Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 15 Octobre 2011.
Un titre qui tombe exceptionnellement bien, parce qu'au moment où je vous parle en studio, il fait 28° dehors... une chouette mi-Octobre... ahem...
Et cet été Indien commence dans les années 60s, au fond de la jungle des Indes, sur le chantier de fouilles du temple Saamayalavishnapa, les universitaires venu faire leurs recherches savantes semblent être passés de la discussion théorique à l'opposition physique.
Le professeur Castagnol essaie de se souvenir comment il a réussi à entrer dans la salle des offrandes du vieux temple et son fabuleux trésor.
Seulement, c'est pas pratique quand on est coursé par un confrère jaloux de sa découverte, le professeur Silverspoon. Faute de stylo, de crayon, de papier, d'opinel, de tronc d'arbre libre,... Castagnol décide de graver le plan... sur la Mini Cooper de son confrère le professeur Tumulus. Devant ce délire de fous, et surtout un Silverspoon très excité, Tumulus embraye dans sa Mini, direction le port le plus proche pour rentrer en France.
Quelques années plus tard, un garagiste offre à sa fille Ana une Mini Cooper d'occasion, celle évidemment de Tumulus. Un véhicule toujours très chic, même si la carrosserie a un peu vécu. Seulement, depuis qu'elle a cette voiture, d'étranges événements se produisent : un espèce d'illuminé la poursuit avec trois sbires hindis.
Peut être, êtes-vous suffisamment vieux pour vous souvenir de la vague mini dans les familles aisées durant les années 1990s, peut être vous souvenez vous de ces pubs qui disait qu'elle était peut-être petite, mais que son propriétaire en avait une très grosse quéquette... La Mini Cooper s'est vendue à 5 millions d'exemplaires depuis 1959, elle incarnait les années 1960s comme la Vespa Italienne, sauf que elle, c'était le swinging London qu'elle rappelait. Petite, nerveuse, c'était avant tout une voiture de course ! Alors maintenant, la petite voiture n'est plus franchement Anglaise, puisque Mini appartient à un groupe de voitures Allemandes, euh non... Indien.
Pour en revenir à la BD, son histoire est une suite rocambolesque de rebondissements, exactement un par planche, elle n'a que la prétention de vous faire rire. Et elle y arrive très bien.
Graphiquement, on est dans une ligne claire proche du style de Bob De Moor. Si par moments, un œil exercé peut déceler de légers défauts de maîtrise, le dessin est d'une exécution plus que correcte. C'est un one-shot qui plaira aux amateurs de BD classique, aux amateurs de véhicules et au enfants.