Parmi les “affaires” abandonnées par les habitants qui ont dû fuir la zone d'exclusion de Fukushima, bien souvent il y a les animaux. Les vaches, les bœufs des fermes. Mais aussi les chiens et les chats.

Abandonnés dans la précipitation, sans avoir eu l'occasion de revenir, ou parce que un animal domestique était difficile à gérer dans un logement d'urgence, ou plus simplement par décès du maître. Voire des fois parce qu'il est considéré comme trop aléatoire à décontaminer.

Comme dans bien d'autres pays, l'animal domestique est un vrai compagnon de la famille. Voire même un membre estimé.
L'association UKC Japan qui s'occupe des animaux a obtenu une autorisation exceptionnelle du gouvernement pour intervenir dans la zone contaminée en Décembre dernier, suite à un froid particulièrement rigoureux. Afin de s'occuper d'animaux de fermes et d'animaux domestiques livrés à eux-même, pour les nourrir, les soigner, voir rendre hommage aux défunts.

Les chats trop bien domestiqués n'ont plus forcément les réflexes pour chasser, surtout avec une nourriture rare. S'ils sont moins bien nourris, ils ont plus de difficultés à combattre un froid très rigoureux.

Pour les un an du grand tremblement de terre, ce chamedi, je ressors cet article de Boing Boing illustré de deux reporters de Reuters, afin de mettre en avant cette émouvante photo : des urnes funéraires de chats décédés de Fukushima, à un refuge animalier de UKC Japan à Samukawa.

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Photo © Issei Kato pour Reuters.