Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 5 Mai 2012.

Ah, les superhéros ! Ces personnes aux pouvoirs extra-ordinaires qui peuvent rendre la Justice, défendre la veuve et l'orphelin. Évidemment qu'ils fascinent les jeunes : leur charisme, leur fougue, leur courage, leurs biscottos et leurs photos dans toutes les pubs.
Et comme tous les lycéens de son âge, Shūto adule ces hommes par-dessus les hommes et rêve d'en avoir le destin.

Le problème, c'est qu'il est un peu petit par sa taille. S'il est en seconde, la plupart des gens croient qu'il est en quatrième. Bref, pas franchement le physique de superhéros. Mais sa petite taille ne doit pas être un frein pour son ambition, et son envie de conquérir le monde
THOMAS - NON STOP ! STOP ! STOP !

Heureusement, un jour, Shūto deviendra lui aussi un superhéros.
La belle Mirea, seule fille de sa classe à lui parler, a été kidnappée par des immondes hommes de mains d'une obscure organisation criminelle.

Mais Shūto a l'opportunité de la sauver, grâce à un recrutement express, devenir un superhéros. Bon, le souci, c'est qu'il faut signer un contrat d'embauche, et dans ce genre de situation, on a pas le temps de lire les petites lignes ou d'appeler un avocat conseil.

Shūto donc peut lui aussi avoir le charisme, la fougue, le courage, les biscottos pour sauver sa dulcinée. Et ceci grâce à une montre qui modifie son corps, lui donnant des capacités physiques extraordinaires.
Sauf que de l'autre côté du décor, ben il ira de surprises en déconvenues.

La première d'entre-elles étant que les superhéros sont en général sous contrat avec des entreprises. Ben oui, vous vous doutez bien que de telles avancées scientifiques, on n'en trouve pas le financement dans le premier nid à chauve-souris venu. Donc lui aussi pourrait bien avoir sa photo dans les pubs. Et si y'avait que ça...

Ensuite,… que lesdits superhéros sont quand même pas mal égotiques

Et qu'enfin, il n'a pas trop intérêt à ce que Mirea lui refasse le coup de la demoiselle en détresse comme la première princesse Zelda venu.

Bref, la série est parodique du genre, assez marrante dans le style de Masakazu Katsura. Même si on imagine qu'on ira tout droit vers les produits dérivés habituels, on reste quand même assez rigolards après avoir lu un chapitre. Ne manquez surtout pas la planche d'ouverture en couleurs du tome 2, cela donne le ton.