Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 23 Mars 2013.
Habituellement, quand je reçois un tome 2 d'une série, je me débrouille pour lire le premier, afin d'être bien plongé dans l'histoire. Là, faute de temps, mais aussi amusé par l'idée du début du deuxième tome, je ne l'ai pas fait !
Le Commissaire Ambroise Clé est l'un des fins limiers du Quai des Orfèvres. Rigoureux, sceptique, il croit en la science triomphante, alors que Paris est la Reine du passage à l'an 1900. Mais un jour, alors qu'il faisait sa promenade matinale sur les quais de Seine, un objet tombe de très haut, embrase un arbre et l'interpelle par son nom ! L'individu qui porte une drôle de tenue, lui dit qu'il est un paradoxe temporel incarné. Adelme revient de 2075, dont il est originaire. Mais il était déjà venu en 1900, et avait déjà rencontré le Commissaire Clé et surtout son aïeul le docteur Sweitzer, afin d'arrêter un meurtrier voyageur du temps.
Seulement, le temps n'aime pas trop qu'on s'amuse avec lui : À son retour, Adelme n'existe plus, personne ne se souvient de lui. Il est donc revenu dans le passé, sollicitant l'incroyable esprit d'analyse du Commissaire Clé pour résoudre ce paradoxe temporel.
Et c'est partie pour une épopée guidée par des esprits, jusqu'en Arménie, alors que nos héros sont discrètement suivis par une très mystérieuse société secrète.
Graphiquement, j'aime bien ces grands aplats de couleurs, quasi naïfs. Les personnages me font aussi beaucoup penser, époque oblige, à « Adèle Blanc-Sec ». D'ailleurs, une bonne partie semblent en être une caricature. Ça apprendra Tardi à laisser Luc Besson en faire des adaptations pouraves.