L'an dernier, j'ai eu la chance formidable d'y être orateur. Cette année, j'y suis allé sur mes propres deniers, car l'argent investi vaut très largement le skill acquis, le level up (comme disent les jeunes maintenant) conséquent.
Le ponpon, le Monsieur Plus ça reste l'immense Rudy Rigot déclamer le programme en alexandrins. Là, je crois que la barre a été mise vraiment très haut pour toutes les conférences techniques du circuit.
Il est vrai que les conférences étaient nettement moins techniques : Loïc “Chibani” Gerbaud (qui a sorti deux comptes-rendus très complets sur les conférences et les ateliers) m'a amené un bloc-note de secours car l'an dernier, je noircissais 3 pages par conférence. Là, cette année, on était moins dans le pointu et plus sur le retour d'expérience, mais du coup, cela donnait des regards très différents sur notre métier, des retours d'expériences enrichissants, voire des angles qui font changer notre point de vue.
Et puis, il y a les rencontres
Disons que vous avez des capacités et des connaissances techniques, mais quelques doutes. Ça nous arrive tous.
photographie de ma modestie par Thanh Nguyen (de O2Sources), lors de Sud Web 2012
Après quelques discussions, du partage, vous êtes devenus encore plus puissant
super-pouvoirs illustrés par @ookook
Rien à redire, participer à ce genre d'événements est une chance rare. Parce que les autres participants sont des professionnels passionnés. Vous pouvez consulter les slides, voir les vidéos, mais vous n'aurez jamais profité des rencontres.
Les conférences
Allant de thèmes variés, comme l'industrialisation d'un processus, la visualisation de données chez Twitter ou le responsive chez BBC News, chacun avait des éléments de sa spécialité, mais aussi des regards différents comme les imprimantes 3D, le bien-être comme le fait de travailler debout…
La fameuse quête mystère
, agora sur notre secteur, qui a crevé de nombreux abcès. Il y a vraiment une prise de conscience qu'au-delà du respect des standards, nous devons amener un autre regard sur notre profession. Nous sommes des passionnés, nous devons néanmoins défendre, valoriser notre expertise.
Les ateliers
Mon gros regret est de n'avoir pu participer au fort ingénieux serious game
mené par Antoine Vernois. Il y a tout simplement trop à voir en simultané. Je me suis en plus piqué au jeu de proposer mon propre atelier sur le coup. Et en plus, il y avait même un coin où ça jouait à cHTeMeLe, un jeu de barbu.
J'ai eu droit à un excellent (et particulièrement éprouvant) atelier de refactoring de code javascript particulièrement moisi. Un débat sur le commentaire décentralisé, qui montre qu'on est très loin d'avoir une solution simple et protégée. Et un autre sur la perception de sécurité des données personnelles, quoique totalement impromptu donc parfois décousu, il avait du potentiel.
Une satisfaction personnelle
J'en ai deux : La première, c'est que Constant Barsalou, qui m'a recruté pour le projet Simtie, est venu avec moi, et a pu comprendre mon monde. Je crois même qu'il l'a apprécié cette idée d'émulation pour porter vers le haut notre niveau d'exigence.
La deuxième, c'est que j'ai lancé un élaboratoire le jour-même, sous le titre provocateur Urgent recherche stagiaire
, et que ce qu'il en sort risque de faire beaucoup parler dans la profession. Et en bien. Je vous en causerai la semaine prochaine.
Le logement
On va pas se mentir : les nuits furent COURTES.
Rien à redire, avec AirBnB, on est tombé sur un superbe appartement à 3 minutes du Palais, tenu par des logeurs qui nous ont même prévu un petit-dej. À deux pas des musées, dont c'était la Nocturne ce même week-end. Super bonus.Comme du bonus
Outre le sac en toile de jute, les badges et la balle à envoyer sur les collègues, le bonheur, c'est de pouvoir acheter des ouvrage de références qu'on peut faire dédicacer aux auteurs. Et ça, c'est… Enfin, c'est SudWeb, quoi.