Brice Favre fait le même métier que moi, du moins, je l'espère, et il en a parlé l'an dernier à Sud Web. En fait, je l'ai connu via Enflammée, car c'est un photographe qui a vraiment un œil. Dans notre métier, nous sommes obligés d'avoir une passion artistique à côté, à la fois pour décompresser, mais aussi pour acquérir un autre vocabulaire, cultiver un autre savoir-faire qui pourrait se retrouver à apporter un regard décalé à notre travail, ou à mieux discuter avec les autres métiers de la même équipe.

Comme l'année dernière, un atelier photo s'est improvisé à Sud Web le samedi dans le palais de la CCI. Brice demandait à ses sujets de tenir un flash à parapluie-déflecteur (qui pesait vraiment son poids) et
… Comment dire, quand on voyait les shoots sous la pluie battante  :

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Ou encore les airs de clown triste de Rudy Rigot dans le grand escalier monumental en vrai marbre d'époque

Alors finalement, j'ai craqué, et j'ai demandé à avoir mon portrait en tenant le déflecteur

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J'avais droit qu'à 20 secondes et un seul shoot (trop de demandes ;), alors j'ai tenté un air mystérieux et plein d'intelligence. Hélas, je crois que ma moue est aussi loupée que les tentatives de contenance virile que veulent se donner les rappeurs d'opérette. Notez qu'elle fait moins peur que la précédente série de nuit où j'ai une allure de croquemitaine.

J'utilise déjà cette photo sur certains réseaux sociaux, je vais la recadrer pour les réseaux professionnels.

Elle va bientôt aussi remplacer l'entête de mon blog, dès que j'ai du temps. Je comptas à cet effet faire une sorte de pluie numérique, mais il me faudra détourer le parapluie, etc. Et puis Boulet a appliqué l'autre l'idée que j'avais derrière la tête : un parallax. Laissez charger puis bougez la souris, avouez que Fringe s'y prête exceptionnellement bien.

Et n'oubliez jamais : Don't feed the egos !