affiche Voici mon petit débrief photo de ce 5ème THSF, le fameux/fabuleux/fantasmagorique Toulouse Hacker Space Factory.

L'émission en direct a été un peu plus lourde à gérer qu'à “l'accoutumé” suite à des problèmes techniques, sans l'aide de Infested Grunt et de Monsieur Wong, tout seul, cela aurait été totalement impossible. Et surtout la nuit fut très longue, et que j'ai eu peu de personnes vaillantes dès midi pour passer à l'antenne, comme les conférenciers n'arrivaient en train que le samedi, ce fut rêche. Élément encore plus pénalisant, point de Flora Power cette année, l'absence de la boisson emblématique du THSF a été un coup difficile à avaler/boire pour les festivaliers car il ne restait que la bière. J'ai surtout profité de ce THSF les soirées de jeudi et vendredi et le samedi en fin d'après-midi. Je me ferais les conférences en différé.

Et si depuis le premier, les fablabs et hackerspaces ne sont plus vus comme des bricolages d'hurluberlus par les autorités Françaises, il reste encore vraiment beaucoup de chemin avant qu'enfin ces lieux soient compris comme de réels points de départs de nouveaux business, de nouveaux emplois, comme cela se fait aux États-Unis, en Allemagne, en Espagne ou dans les pays en voie de développement.

Comme d'habitude, premier réflexe sur place, jouer avec les potes au Arkanoid tabletop. Outre un excellent Pond 1D, un Missile Command grandeur nature, sur siège asservi. Le Tetalab protège la Nation ! Plus bizarre : Un jeu d'arcade avec des Makey Makey, pilotable en tapotant des cuisses (fraîches) de poulets.

Les classiques du Tetalab étaient de sortie comme le LedPong, le mur de minitels. Les désormais 5 machines à bulles co-produites par Ekito sont désormais branchées sur différents indices boursiers. Les ateliers de certains artistes de Mixart Myrys étaient librement accessibles, permettant de découvrir leurs travaux et de dialoguer avec leurs auteurs, jusqu'à l'atelier de t-shirts DIY.

On y retrouvait aussi les associations comme l'April, Toulibre, les mineurs de bitcoins et leur supercalculateur. Outre encore une variation du sticker We make porn (mais quasi introuvable dans les stands), les petites nouveautés comportaient un minitel webcam (en live avec Nantes), encore plein de robots à reconnaissance visuelle et des casques VR bricolés avec des smartphones.

Et bien évidemment, le nouveau badge en open-hardware de Snootlab, avec une sérigraphie très pratique pour les débutants.

Parmi les conférences, évidemment Benjamin Bayart. Dans une étrange solitude, faute de son Jérémie Zimmerman, Statler était sans son Waldorf. Les parties musicales profitaient aussi de champions du scratching. Pour ce qui est des performances comme « Panoptique » ou « Pussy Draama », les résumer n'aurait aucun sens.

La plupart étaient toujours dans le domaine du poétique et du bricolage musical, comme un immense orchestre de circuits récupérés utilisant différents samples comme les aboiements d'un chien. Étonnement, c'était assez fun.

Voilà, encore une fois, je repars avec des souvenirs d'expériences étranges, des conversations passionnantes, beaucoup de fun, deux badges et un t-shirt faits main. Quel bonheur !