Cela fait quinze jours que je suis en arrêt, et encore pour un boût de temps. Mon humérus et mon bassin n'ont pas apprécié ma chute.
J'ai vraiment eu peur. Des peurs irraisonnées comme le chantier sur lequel j'étais engagé, mes plannings que j'avais sécurisé, les engagements que j'avais pris. Alors que la vraie peur à avoir était celle de mon bras directeur, de risquer vraiment quelque chose de pire. Si je n'avais pas eu la triple chance d'avoir été à coté d'un facteur à pied, qui a entendu un bruit sinistre et qui a immédiatement appelé les pompiers, je crois que là, j'aurais risqué bien pire.
Et attendant, je ne peux qu'attendre. Et ce n'est pas facile. À moins de me contorsionner ou de taper très patiemment… j'ai fini parfois par craquer et à utiliser la reconnaissance vocale. J'ai toujours été actif, très actif, et là, il est impossible de faire autre chose que d'attendre. Ou d'improviser quand j'ai pas trop mal comme pour le Capitole Du Libre :
Maintenant, vous savez pourquoi j'ai pas pu m'y investir à fond comme les années passées, pourquoi mercredi dernier je n'étais pas en direct, pourquoi j'ai ralenti fortement sur mon blog . C'est chiant, mais patience vaut mieux que force ni que rage…
Mercis à Olivier, Chantal et Raphaël qui sont venus me voir à l'hôpital, et à tous ceux qui m'aident actuellement.