Par cet article, nous nous déclarons Digital Vulgos :

Pourquoi

Je suis Xavier Mouton-Dubosc.

Je suis animateur radio depuis 1993. J'ai été critique de bande-dessinées de 1993 à 2014. À ce titre on m'a invité à rejoindre l'ACBD (Association des Critiques de BD) en 2002.
Moi, le petit bénévole d'une insignifiante radio associative, me suis retrouvé assis aux côtés de la chef culture de France 2, d'un rédacteur en chef de France Info, de l'auteur du Larousse de la BD, et surtout de l'immense Gilles Ratier. ce qui m'a fortement aidé par le partage du carnet d'adresse, des ressentis etc… mais surtout d'en apprendre énormément sur le secteur que j'observais.

J'ai quitté l'ACBD peu de temps avant d'arrêter mes activités radios sur la bande-dessinée.
Et depuis 2015 j'anime une émission, CPU, toujours sur la même radio alternative, où je parle de mon domaine d'activité professionnel : le développement logiciel, la créativité technologique, la construction numérique.

Or nous sommes dans un secteur où il n'y a pas d'attachés de presse aussi structurés que dans le domaine de l'édition, de structure professionnelle comme le CNL, d'événements fédérateurs aussi fort que le Festival International d’Angoulême ou d'indicateurs comme l'annuel Rapport Ratier.

Pourtant il y a des émissions Youtube, des podcasts et des émissions radios qui sont produites plus que par des passionnés puisque la plupart officient dans les métiers constructeurs du numérique. Chacun développe sa spécialisation, son ton éditorial, son angle en toute indépendance et liberté.
Notre point commun est que nous sommes bénévoles avec un fort désir de partage, et que nous ne nous limitons pas à une technologie particulière ou à faire de la publicité pour un service, mais que nous cherchons à embrasser la plus large culture de notre milieu professionnel. Apporter de la découverte à nos publics, une critique constructive sur nos domaines, une histoire à une technologie qui se périme vite, et par notre passion, progresser aussi dans nos compétences.
Malgré nos moyens limités, l'union pourrait faire la force en se partageant un carnet d'adresse, des sonores, des compétences ou des moyens techniques. Construire un pool pour couvrir des événements permettrait aussi de mieux mettre en valeur chacune de nos productions, tout en gardant nos spécificités et indépendances.

Cela peut être l'occasion d'avoir une marque commune, un label, où nous nous réunissons non seulement autour de sujets mais aussi de valeurs. Et comme, pour la plupart de nos supports, nous n'avons aucune obligation déontologique, on souhaite monter le niveau.

Déontologie

L'idée est d'assembler des gens qui font un programme régulier audiovisuel en bénévole, documenté (avoir une suite d'hyperliens), non spécifique à une technologie, non sponsorisé ou à la gloire de leur employeur.

La limitation sera que le programme membre :

  • doit être régulier,
  • doit avoir monté plus d'un numéro de qualité,
  • avec un niveau intelligible de Français,
  • être ouvert dans le sujet (ne pas se limiter à une seule technologie, métier ou plateforme),
  • être ouvert dans le public (ne pas se limiter à une profession, accepter tous les niveaux de compétence),
  • avoir des invités ou un conducteur structuré,
  • avoir une page web documentée, voire avec des liens,
  • avoir une équipe avec de vrais makers (style, code, soudure),
  • promouvoir la diversité et la créativité,
  • ne pas développer une idéologie à sens unique sans contradiction,
  • dans le respect des règles déontologiques du CSA :
    • honnêteté de l'information (elle est vérifiable),
    • équilibre du temps de parole (c'est surtout en cas d'invités politiques),
    • droit de réponse (codifiée dans la loi),
    • maitrise de l'antenne (pas d'insultes, de dénigrements, et des propos posés),
    • indépendance aux partenariats (le sujet traité ne doit avoir aucun lien direct avec le sponsor, les animateurs ne font pas la promotion de leur association ou de leur employeur)
  • écouter une fois par mois au moins un autre membre dans un cadre d'amélioration.

L'objectif serait de faciliter les échanges des contacts, des adresses, voire des sonores/vidéos (interviewes et/ou chroniques) ou des moyens techniques afin de mutualiser les moyens.
Et dans un second temps organiser un prix ou un rapport annuel.

La structure serait une association de fait pendant 2 ans, pour voir si l'idée tourne. Au bout de 2 ans, on passera par un dépôt en préfecture.

C'est quoi ce nom pourri ?

Juste une idée pour me faire marrer, un placeholder.

Digital Vulgos, pour Vulgarisation numérique, et montrer par l'absurde qu'utiliser digital n'est pas une bonne idée.

Je suis ouvert aux suggestions des autres :

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aucune ? bon tant pis…