Je vous avais expliqué la différence entre MTP et DRM dans « DADVSI : Brazil tout de suite ». Et cela fait trois ans que je peste sur la stupidité de ces dispositifs CONTRE le CONSOMMATEUR.
L'Alliance Canadienne des Créateurs de Musique remet de l'intelligence dans le débat :
Jusqu'à maintenant, un groupe de maisons d'enregistrement multinationales a surtout pris la parole concernant les besoins des artistes canadiens en matière du droit d'auteur, Les sociétés d'enregistrement et les éditeurs de musique ne sont pas nos ennemis, mais soyons clairs. Les agentes et les agents des principales maisons d'enregistrement agissent pour le compte de leurs actionnaires ; ils parlent rarement au nom des artistes...
[...]
Les créatrices et les créateurs de la musique canadienne ont discerné trois grands principes qui devraient guider le processus de réforme du droit d'auteur :
- La poursuite de nos partisanes et de nos partisans est destructrice et hypocrite. [...]
- Les serrures numériques sont risquées et improductives [...]
- La politique culturelle devrait appuyer les artistes canadiens actuels
Mais qui sont ces dangereux anarchistes ? Barenaked Ladies, Avril Lavigne, Sarah McLachlan, Chantal Kreviazuk, Sum 41, Stars, Raine Maida (Our Lady Peace), Dave Bidini (Rheostatics), Billy Talent, John K. Samson (Weakerthans), Broken Social Scene, Sloan, Andrew Cash, Bob Wiseman (co-fondateur de Blue Rodeo)... Que des petits, des sans-grades, des aigris contre les majors.
Amis artistes d'outre-Océan, pourvus que vous soyez entendus malgré les pressions de financiers qui n'ont rien compris. Bonne chance, car ici, c'est bien parti pour qu'on aie plus jamais envie d'acheter un seul disque.
Et dire que Beaumarchais a créé le principe de protection juridique de l'artiste. Figaro doit s'en cogner la tête dans son cercueil.
Merci à BoingBoing
2 réactions
1 De Hoedic - 11/05/2006, 22:31
La situation au Canada est particulière avec d'assez petits labels comparé aux gros labels américains. La CRIA (équivalent canadien de la RIAA) ne représent plus que des gros labels américains depuis le départ des vrais canadiens. Bref, c'est le bordel le résultat c'est que les artistes peuvent surement s'exprimer plus facilement et autant artistes que labels canadiens doivent sentir que c'est dans leur intérêt de chercher à contrer la volonté de tout vérouiller des gros labels...
2 De da scritch net works - 10/02/2009, 16:12
Creative commons par l'exemple
ou le futur de la musique après la fin du modèle des majors : remixez ce qui tombe sous votre main, l'intelligence est collective. Tout récemment, Pascal Nègre, le patron d'Universal Music France, expliquait dans un reportage comment il comptait...