Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 16 Septembre 2006.
Le Rendez-Vous des Anneaux, c'est un troquet, un petit bistrot de quartier coincé dans un quartier populaire de champ d'astéroïde, limite zone. Un rade, quoi. Celui où Cosmik Roger lit les petites annonces à la recherche d'une éventuelle planète accueillante, inhabitée et pas trop chère afin d'être le nouveau berceau de l'Humanité. Car l'Humanité se meurt sur la Terre, d'une surpopulation chronique, d'une natalité explosive depuis que les films pornos prônent la nouvelle liberté sexuelle et fécondatrice, faisant exploser le nombre d'habitants au mètre carré même dans les déserts les plus inhospitaliers. Or, en cherchant à conquérir l'Espace, les Terriens se rendent comptent que
- Nous ne sommes pas seuls
- Les autres sont plus forts que nous
- Que s'ils vivent sur leur planète, c'est qu'ils sont dans leur bon droit
- Que des planètes accueillantes, y'en a mais elles sont déjà occupées
- Que des planètes libres, y'en a, mais y'a une raison
- Qu'on est pas sortis de l'auberge.
Mais Cosmik Roger a pourtant eu une immense destinée de par le passée. Mais si, regardez mieux la coupe de sa combinaison spatiale. Elle ne vous rappelle rien ? Et la nana dans le fond sur la couverture ? Ben oui, en fait, Cosmik Roger a faillit être le Valérian, agent de spatio-temporel de Galaxity. Mais le destin est cruel, et ses aventures n'auront jamais le lustre de son illustre confrère.
Et pourtant ! Qu'il y a-t-il de plus glorieux que de sauver la race humaine de sa propre surpopulation en lui trouvant une nouvelle planète ? Hein ? Quoi donc ? Sinon payer sa tournée générale...
Mais le bar qu'il affectionne change régulièrement d'un rien. Par exemple d'une soirée homo only, d'un serveur automate à l'effigie d'une star, ou le bête passage d'un mari jaloux, cocu depuis le lendemain. En fait, c'est pas forcément en restant accroché au zinc du Rendez-vous des anneaux que Cosmik Roger va trouver le nouvel Eden. Mais comme il faut bien se détendre après le boulot, hein...