Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 29 Septembre 2007.

« Face à la colère des nouveaux dieux, aux confins de l'espace et du temps, un homme se dresse et va commander une bière ». La quatrième page donne le ton, celui d'une quête Icarienne[NB] post-moderniste.

Donc le pitch est relativement simple : Suite au règne de terreur des producteurs de films pornos et des ligues pro-life, la Terre est complètement saturée par l'explosion de la population humaine. La densité est telle qu'il n'y a même plus la place pour cultiver quoi que ce soit tellement qu'on est serré. Cosmik Roger a été choisi après une longue pré-sélection de télé-réalité pour être expédié dans l'espace afin de trouver une planète propice, habitable et surtout non-occupée. Une mission qu'on a crû facile jusqu'à ce qu'on se rende compte que l'Espace aussi est habité. Et ça fait des années que Cosmik Roger fait les gratuits de petites annonces, rubrique « Planètes à vendre » sans aucun résultat, à tel point qu'il en déprime au comptoir du bar "Le Rendez-vous des anneaux".

Je vous rappelle que j'avais prouvé la filiation directe de Cosmik Roger comme étant un avatar parodique de Valérian. Nous avons désormais la confirmation, de l'impossibilité pratique de sa mission car les Dieux ont décidé qu'aucune planète viable, pas chère et sans inconvénient ne soit pas déjà occupée par une autre espèce d'extra-terrestres, parfaitement représentés par une horde d'avocat à défaut d'être supérieurement intelligents.

Ah oui, mention très importante, le titre est mensonger : il n'y a que 9 histoires complètes dans l'album ci-chroniqué. Si vous croyez que dans le flot de la rentrée littéraire ça allait m'échapper.


↑Nota Bene : Pour les incultes, et tous les humbles qui seront tombés sur cette page en ayant fait une requête à Saint-Google, ce mot n'est pas une erreur de frappe sur les acariens qui nous terrassent à grands coups aah-aaah-aaahlergiques, mais d'une référence à Icare, le petit grec qui voulu jouer les oiseaux avec son fils, et ceci en faisant croire qu'il suffit de battre très vit les bras tel un personnage de Jean-Michel Folon pour s'envoler dans le ciel.
Son fils mourut suite à une terrible erreur de conception : On ne colle pas les ailes, on les rivette.