Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 17 Avril 2010.
Teru n'a plus de parents, et a perdu son frère il y a deux ans. Cette pauvre fille n'a plus de parents vers qui se tourner, et entre au lycée. La vie lui est trop injuste, trop injuste : parce que, justement, elle est pauvre, le comité des lycéens lui fait des misères car elle est inscrite dans un lycée huppé. Heureusement, Teru peut compter sur le téléphone portable que son frère lui a confié. Avant de mourir, il lui a dit qu'il y a dedans le contact de “Daisy” un ami à lui qui fera tout pour aider sa pauvre petite sœur.
Oui, mais qui est ce mystérieux Daisy ? Peut être un collègue du frère disparu, qui était un informaticien de premier rang. Peut-être même un hacker ? Alors ça serait terrible, car quand Teru demande de l'aide à Daisy, cela veut dire qu'elle l'incite à commettre des criiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii(oui, c'est un shōjo, faut beaucoup répéter les “i”)iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimes.
En plus, tout va mal pour Teru, car elle s'est retrouvée à travailler pour le jardinier du lycée, Hurosaki, qui se moque d'elle et qu'en plus est un gros fainéant qui en profite pour l'exploiter honteusement. Ils sont tous méchants.
Pur shōjo avec ses relations platoniques, ses guerres de classes de lycée, et surtout ses beaux garçons ténébreux, bref une belle collection de clichés du genre. Après, c'est assez marrant, jouissif car l'héroïne est une cruche complète et le jeu de l'intrigue de l'inconnu par e-mail est ici bien maîtrisé. On a du mal à se rendre compte que le ketaï a une utilité sociale plus importante au Japon qu'en Europe. Et des bricolages qu'on peut faire avec. Nan ! mam'zelle, je suis pas un black-hat, je bricole plus les portables, pas de mobile apparent ! Nan !.
Voilà qui remet au goût du jour le chevalier mystérieux par relation épistolaire, un roman courtois à l'heure de la 3G, en somme. Mais de-là à ce que les ados se plongent spontanément dans la lecture des « Liaisons dangereuses »... faut pas rêver.