Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 13 Février 2010.
Corwin se réveille un matin dans une clinique complètement amnésique. Il tente de reconstruire sa personnalité, et apprend que c'est sa sœur Evelyn qui paie les frais et qui explicitement demandé au personnel de le séquestrer. Il arrive à s'échapper et décide de suivre la seule piste qu'il aie. Sa sœur semble visiblement peu à l'aise en sa présence et rapidement, il est question d'une contrée Ambre. Et dans la discussion, des images de guerre lui viennent à son esprit. Mais c'est l'arrivée d'un autre frère, Random, qui va le plus l'aider. L'aider à trouver le chemin vers Ambre.
Un univers dont on y accède par des routes détournées, où la réalité de la Terre se superpose à la réalité d'autres univers. Et où donc Corwin semble avoir un rôle d'exception. Mais plus il s'approche d'Ambre, plus il est clair qu'il a une multitude de frères et de sœurs, et que sa fratrie semble être déchirée. Son retour ne ramènera pas la paix dans les familles.
Voila, alors pour une fois, c'est Ultimatom ET Dusport qui peuvent se foutre de ma gueule : J'ai jamais lu la saga « Ambre ». Donc vous imaginez toute ma difficulté pour juger d'une adaptation en BD d'une des œuvres les plus denses de la fantasy . Mais tant pis, passons ce handicap et jouons comme le héros amnésique, découvrons ce multivers tel qu'il me l'est présenté. Cela commence comme un polar, qui verse dans le fantastiques par touches subtiles qui altère sa réalité. Graphiquement, il y a de bonnes idées de mise-en-scène et on sent que le dessinateur est très inspiré par l'histoire. L'aspect des planches n'est pas toujours très égal et ce qui aurait pu être un défaut s'exprime de pair avec la multitudes de lieux rencontrés. Et oui, on pourrait être déçu par le côté très jeté du dessin, on sent que certaines vignettes auraient mérité plus de travail. Mais adapter la première série de 5 livres de cette saga fleuve se fera forcément en plus d'une dizaine d'album et on sent le choix de vouloir réduire les délais de parutions.
Et la reste la question, celle qui damne le lecteur qui connaît l'œuvre de réputation mais qui n'a jamais ouvert les écrits originaux :
Mais qu'est-ce que je loupe ?