Je suis heureux d'avoir contribué à la traduction en Français du 4ème épisode et dernier volet du génial documentaire « Everything is a remix » de Kirby Ferguson, après avoir assuré le troisième.

Notre système juridique ne reconnait pas la nature dérivée de la créativité. À la place, les idées sont vues comme des propriétés, des éléments aussi uniques qu'originales aux frontières distinctes. Mais ce n'est pas ainsi que fonctionnent les idées. Elles sont superposées, imbriquées, emmêlées. Alors quand le système contredit la réalité... le système commence à tomber.

Si vous avez apprécié cette série, merci de supporter mon prochain projet « Ce n'est pas une théorie du complot » sur KickStarter.
http://www.kickstarter.com/projects/kirby/this-is-not-a-conspiracy-theory

La musique de cette épisode peut être achetée ici : http://www.everythingisaremix.info/p4_soundtrack/

Merci iStockphoto
http://www.istockphoto.com/

Si vous notez des erreurs dans cette vidéo, j'apprécierai que vous laissiez un commentaire ci-dessous.

Je vous recommande fortement la version HD.

Everything is a Remix Part 4 from Kirby Ferguson on Vimeo.

0:00 – 0:02 (Merci à iStockPhoto pour sa participation à cet épisode 0:02 – 0:04 Allez les voir sur iStockPhoto.com) 0:04 – 0:06 Allez les voir sur iStockPhoto.com) 0:10 – 0:13 Nous avons pu retracer les gènes de nos corps 0:13 – 0:16 jusqu'à un organisme né il y a 3,5 milliards d'années 0:16 – 0:18 LUCA 0:18 – 0:22 le Dernier Ancêtre Commun Universel. 0:22 – 0:25 Tandis que Luca s'est reproduit, ses gènes se sont copiés, copiés 0:25 – 0:27 copiés, copiés,... 0:27 – 0:30 des fois avec des erreurs, ils se sont transformés. 0:30 – 0:33 C'est ainsi que sont nées avec le temps 0:33 – 0:35 les milliards d'espèces vivantes sur Terre. 0:35 – 0:37 Certaines ont adopté la reproduction sexuée, 0:38 – 0:40 combinant les gènes d'individus, 0:40 – 0:43 les formes de vies les mieux adaptées ont prospéré ensemble. 0:43 – 0:47 C'est l'évolution : Copier, transformer, combiner. 0:47 – 0:50 La culture évolue par des méthodes similaires, 0:50 – 0:52 sauf que les éléments ne sont pas des gènes, mais des mèmes 0:52 – 0:55 idées, comportements et compétences. 0:55 – 0:58 Les mèmes sont copiés, transformées et combinées. 0:58 – 1:00 Et les idées dominantes de notre époque 1:00 – 1:02 sont les mèmes qui prolifèrent le mieux. 1:02 – 1:04 C'est l'évolution sociale. 1:04 – 1:07 Copier, transformer et combiner. 1:07 – 1:09 C'est comme ça que nous sommes, que nous vivons, 1:09 – 1:11 et bien sûr, que nous créons. 1:11 – 1:15 Nos nouvelles idées évoluent depuis de plus anciennes. 1:15 – 1:18 Mais la nature dérivée de la créativité 1:18 – 1:20 n'est pas reconnue par notre système juridique. 1:20 – 1:23 À la place, les idées sont vues comme des propriétés, 1:23 – 1:25 des éléments aussi uniques qu'originales 1:25 – 1:27 aux frontières distinctes. 1:27 – 1:29 Mais ce n'est pas ainsi que fonctionnent les idées. 1:29 – 1:31 Elles sont superposées, imbriquées, emmêlées. 1:31 – 1:33 Alors quand le système 1:33 – 1:35 contredit la réalité... 1:35 – 1:38 le système commence à tomber. 1:43 – 1:46 4ème épisode : Erreur système 1:51 – 1:52 Durant pratiquement toute notre histoire, 1:53 – 1:54 les idées étaient libres. 1:54 – 1:56 Les œuvres de Shakespeare, Gutenberg, 1:56 – 1:58 et Rembrandt pouvaient être librement copiées 1:58 – 1:59 et servir de nouvelles bases. 1:59 – 2:01 Mais la dominance croissante de l'économie de marché, 2:01 – 2:03 où les fruits de nos travaux intellectuels 2:03 – 2:04 sont achetés et vendus, 2:05 – 2:07 a produit un effet de bord malheureux. 2:10 – 2:12 Disons que quelqu'un crée une ampoule d'éclairage meilleure. 2:12 – 2:13 Le prix de cette ampoule doit couvrir 2:13 – 2:15 en plus du prix de fabrication, 2:15 – 2:16 le coût d'avoir inventé 2:16 – 2:18 ce nouvel objet. 2:18 – 2:20 Maintenant, disons qu'une autre personne commence 2:20 – 2:22 à fabriquer une copie concurrente. 2:22 – 2:24 Le concurrent n'a pas besoin de rembourser 2:24 – 2:25 ces coûts de développement 2:25 – 2:27 alors sa version est forcément moins chère. 2:27 – 2:29 Problème : les créations originales 2:29 – 2:32 ne peuvent concurrencer le prix des copies. 2:32 – 2:34 Aux États-Unis, l'introduction 2:34 – 2:35 des copyrights et des brevets 2:35 – 2:37 tentait de résoudre ce déséquilibre. 2:37 – 2:39 Les copyrights couvraient les médias, 2:39 – 2:41 les brevets couvraient les inventions. 2:41 – 2:42 Les deux systèmes devaient encourager 2:42 – 2:44 la création et la prolifération 2:44 – 2:47 de nouvelles idées en proposant une période d'exclusivité 2:47 – 2:50 brève et limitée, une période où personne d'autre 2:50 – 2:51 ne peut copier votre travail. 2:51 – 2:53 Cela donnait aux inventeurs une fenêtre de temps 2:54 – 2:56 pour couvrir leurs investissements et faire un profit. 2:56 – 2:59 Après ça, leur travail entre dans le domaine public, 2:59 – 3:00 où il peut se diffuser largement 3:00 – 3:01 et librement servir de nouvelles base. 3:01 – 3:03 C'était le but originel : 3:03 – 3:06 un domaine public solide, 3:06 – 3:09 un réservoir d'idées, de produits, 3:09 – 3:12 d'œuvres artistiques et de divertissements disponibles pour tous. 3:12 – 3:14 L'idée originelle était dans le bien public 3:14 – 3:16 qui puisse être utile à chacun. 3:16 – 3:18 Mais avec le temps, l'influence du marché 3:18 – 3:22 a transformé ce principe au-delà de la reconnaissance. 3:22 – 3:23 Des penseurs influents proposèrent 3:23 – 3:25 que les idées deviennent une forme de propriété, 3:25 – 3:27 et cette conviction allait finalement devenir 3:27 – 3:30 un nouveau terme : la propriété intellectuelle. 3:30 – 3:33 Ce mème s'est largement répandu, 3:33 – 3:36 en grande partie grace à une étrangeté dans la psychologie humaine : 3:36 – 3:40 l'Aversion à la Perte. 3:40 – 3:43 En termes simples : on déteste perdre ce que l'on a. 3:43 – 3:46 Nous avons tendance à attribuer une valeur supérieure aux pertes 3:46 – 3:47 plutôt qu'aux gains. 3:47 – 3:49 Donc, les gains que nous faisons 3:49 – 3:50 en copiant les travaux d'autres personnes 3:50 – 3:52 ne semblent pas d'une grande importance, 3:52 – 3:54 mais quand ce sont nos idées qui sont copiées, 3:54 – 3:57 nous percevons alors une perte, et nous devenons possessif. 3:58 – 4:00 Par exemple, Disney a fait un usage 4:00 – 4:01 très large du domaine public. 4:01 – 4:03 Des contes comme Blanche Neige, Pinnocchio, 4:03 – 4:05 et Alice aux Pays des Merveilles 4:05 – 4:06 furent puisées du domaine public. 4:06 – 4:08 Mais quand le copyright des premiers films 4:08 – 4:10 de Disney allait expirer, 4:10 – 4:14 ils ont fait du lobbying pour que ce délai soit repoussé. 4:14 – 4:17 L'artiste Shepard Fairey a fréquemment repris 4:17 – 4:18 des œuvres existantes dans les siennes. 4:18 – 4:19 Cette pratique fut démontrée quand 4:19 – 4:21 il fut poursuivi par Associated Press 4:21 – 4:24 pour son fameux poster Obama Hope 4:24 – 4:25 utilisant une de leurs photos. 4:25 – 4:27 Néanmoins, quand c'est sa propre imagerie 4:27 – 4:29 qui est reprise dans une œuvre de Baxter Orr, 4:29 – 4:31 Fairey l'a poursuivi. 4:31 – 4:33 Encore récemment, Steve Jobs se vantait 4:33 – 4:36 parfois qu'Apple avait maintes fois copié. 4:36 – 4:39 « Nous n'avons pas eu de remords 4:39 – 4:40 d'avoir volé d'excellentes idées. » 4:40 – 4:43 Mais il a montré des rancunes tenaces 4:43 – 4:44 envers ceux qui copiaient Apple. 4:44 – 4:47 « Je vais détruire Android, 4:47 – 4:49 parce que c'est un produit volé. 4:49 – 4:52 Je lance une guerre themonucléaire contre eux. » 4:52 – 4:55 Quand nous copions, nous justifions. 4:55 – 4:57 Quand d'autres copient, nous les diabolisons. 4:57 – 5:00 La plupart d'entre nous n'ont pas de problèmes sur la copie... 5:00 – 5:02 tant que nous sommes ceux qui la perpétrons. 5:04 – 5:06 Donc, d'un œil aveuglé de nos propre comportements, 5:06 – 5:09 propulsé par la foi dans les marchés et la propriété, 5:09 – 5:11 la propriété intellectuelle a grandi 5:11 – 5:13 au-delà de ses objectifs d'origine 5:13 – 5:15 avec une interprétation plus large des lois existantes, 5:15 – 5:16 de nouvelles législations, 5:16 – 5:18 de nouveaux domaines de compétences, 5:18 – 5:20 et des profits alléchants. 5:22 – 5:24 En 1981, George Harrison fut condamné 5:24 – 5:27 de 1,5 million $ pour avoir 5:27 – 5:30 “inconsciemment” copié le tube « He's so fine » 5:30 – 5:34 dans sa ballade « My sweet lord ». 5:47 – 5:49 Avant ça, bien des chansons sonnaient 5:49 – 5:50 comme d'autres chansons 5:50 – 5:52 sans que cela ne se termine au tribunal. 5:52 – 5:54 Ray Charles créa le prototype de la soul music 5:54 – 5:55 quand pour « I got a woman », 5:55 – 5:59 il se basa sur le gospel « It must be Jesus ». 6:19 – 6:21 De là, durant les années 1990, 6:21 – 6:23 une série de nouvelles lois sur le copyright 6:23 – 6:25 et de nouvelles régulations commencèrent à être votées... 6:25 – 6:27 ... et bien d'autres sont dans les tuyaux. 6:27 – 6:29 Les plus ambitieuses dans leurs domaines sont les accords commerciaux. 6:30 – 6:31 Parce qu'ils sont des traités, et non des lois, 6:31 – 6:33 ils peuvent être négociés dans le secret, 6:33 – 6:36 sans aucun droit de regard public, ni accord parlementaire. 6:36 – 6:40 En 2011, ACTA fut signé par le président Obama, 6:40 – 6:42 et l'Accord de Partenariat Trans-Pacifique (TPPA) 6:42 – 6:43 actuellement rédigé en secret, 6:44 – 6:45 vont amener un protectionnisme à l'Américaine 6:45 – 6:48 encore plus restrictif à travers le monde. 6:48 – 6:50 Bien sûr, quand les États-Unis eux-mêmes 6:50 – 6:53 étaient une économie en développement, ils refusèrent les traités 6:53 – 6:55 et n'accordaient aucune protection pour les auteurs étrangers. 6:55 – 6:57 Charles Dickens s'en était offusqué 6:58 – 7:00 sur l'industrie du piratage littéraire en Amérique, 7:00 – 7:02 le nommant comme « une chose horrible que 7:02 – 7:05 des éditeurs méprisables s'enrichissent ». 7:06 – 7:08 La couverture des brevets fit le bond 7:08 – 7:10 des inventions physiques aux virtuelles, 7:10 – 7:12 et principalement, au logiciel. 7:12 – 7:16 Mais ce ne fut pas une transition naturelle. 7:16 – 7:17 Un brevet est un plan expliquant 7:17 – 7:19 comment construire une invention. 7:19 – 7:21 Les brevets logiciels sont plus une description vague 7:21 – 7:23 sur ce que quelque chose devrait faire 7:23 – 7:25 s'il devait être finalement développée. 7:25 – 7:26 Les brevets logiciels sont écrit dans 7:26 – 7:28 le langage le plus flou possible 7:28 – 7:30 pour amener à la plus vaste application imaginable. 7:30 – 7:32 Parfois, l'imprécision de ces termes 7:32 – 7:34 tutoie les sommets de l'absurde. 7:34 – 7:37 Par exemple : « machine fabricant de l'information » 7:37 – 7:39 ce qui désigne tout ce qui peut être informatique, ou 7:39 – 7:43 « objet matériel », ce qui défini n'importe quoi. 7:43 – 7:45 Le flou des frontières des brevets logiciels a transformé 7:45 – 7:49 l'industrie des smartphones en une gigantesque guerre picrocholine. 7:50 – 7:54 62% des procès actuels de violation de brevets concernent le logiciel. 7:54 – 7:59 Les pertes sont estimées à 500 milliards de dollars. 8:00 – 8:03 La croissance exponentielle de la propriété intellectuelle 8:03 – 8:05 a introduit de nouvelles possibilités 8:05 – 8:09 de poursuites opportunistes, attaquer pour faire du fric. 8:09 – 8:11 Deux nouvelles espèces ont évolué 8:11 – 8:13 dont le principe commercial est l'attaque en justice : 8:13 – 8:16 sample trolls et patent trolls. 8:16 – 8:19 Des entreprises qui ne produisent absolument rien. 8:19 – 8:22 Ils rachètent des paquets de droits intellectuels, 8:22 – 8:24 puis attaquent pour en faire un profit. 8:24 – 8:25 Et parce que la défense juridique coûte 8:25 – 8:28 quelques centaines de milliers de dollars dans les dossiers de copyrights 8:28 – 8:30 et des millions en brevets, 8:30 – 8:32 leurs cibles sont en général fortement motivées 8:32 – 8:34 à abandonner et régler à l'amiable. 8:34 – 8:36 La plus connue de ces sample trolls 8:36 – 8:37 est Bridgeport Music 8:37 – 8:39 qui a porté des milliers de plaintes. 8:39 – 8:41 En 2005, ils ont gagné un jugement 8:41 – 8:44 décisif sur cet extrait de 2 secondes. 8:46 – 8:48 C'est tout. Et non seulement l'extrait était court, 8:48 – 8:51 il est quasiment inreconnaissable. 8:51 – 8:53 NWA « A 100 miles and runnin' » 8:56 – 8:58 Le verdict a rendu tout type de sample, 8:58 – 9:01 peu importe sa longueur, illégal. 9:01 – 9:03 Les collages musicaux complexes 9:03 – 9:05 de l'âge d'or du hip-hop 9:05 – 9:07 sont désormais incroyablement chers à créer. 9:09 – 9:11 Maintenant, les patent troll rôdent 9:11 – 9:13 dans les royaumes troublés du logiciel. 9:13 – 9:16 Et le cas le plus inexplicable 9:16 – 9:18 est peut-être celui de Paul Allen. 9:18 – 9:19 C'est l'un des fondateurs de Microsoft, 9:19 – 9:20 il est milliardaire, 9:20 – 9:22 c'est un philanthrope estimé 9:22 – 9:24 qui s'est engagé à céder une bonne partie de sa fortune personnelle. 9:24 – 9:26 Le voilà qu'il revendique que des fonctionnalités basiques du web 9:26 – 9:29 comme les liens relatifs, les alertes, les suggestions, 9:29 – 9:32 furent inventés par sa société éteinte depuis un bail. 9:32 – 9:34 Donc, l'autoproclamé « Homme à idées » 9:34 – 9:38 attaque en 2010 quasiment toute la Silicon Valley. 9:38 – 9:44 Et il ne fait pas ça par manque de reconnaissance ou d'argent. 9:47 – 9:50 Donc, pour résumer, la situation ressemble à ceci. 9:50 – 9:52 Nous croyons que les idées sont des propriétés 9:52 – 9:54 et nous sommes possessifs à l'excès 9:54 – 9:57 quand nous ressentons qu'une propriété nous revient. 9:57 – 9:59 Nos lois sont indulgentes envers cette tendance 9:59 – 10:01 avec des protections encore plus restrictives 10:01 – 10:02 et des profits immenses. 10:02 – 10:04 Alors que les très importants frais légaux 10:04 – 10:06 découragent les parties attaquées à se défendre, 10:06 – 10:08 abandonnant le procès pour un règlement à l’amiable. 10:08 – 10:10 C'est un scénario décourageant 10:10 – 10:14 qui nous mène à cette question : Et maintenant ? 10:18 – 10:20 La foi en la propriété intellectuelle 10:20 – 10:22 est devenue tellement dominante 10:22 – 10:26 qu'elle a transformé l'intention originelle des copyrights et brevets 10:26 – 10:28 hors de l'intérêt du public. 10:28 – 10:30 Pourtant, cet intention originale 10:30 – 10:32 nous est toujours écrite en grand. 10:32 – 10:34 La loi de 1790 instituant le copyright est sous-titrée : 10:34 – 10:38 « Une Loi pour encourager l'enseignement ». 10:38 – 10:39 La loi sur les Brevets 10:39 – 10:42 « pour promouvoir le progrès des Arts utiles ». 10:42 – 10:45 Les droits exclusifs que ces lois ont introduit 10:45 – 10:47 étaient un compromis pour un usage plus important. 10:47 – 10:50 L'intention était d'améliorer la vie de chacun 10:50 – 10:52 en incitant à la créativité 10:52 – 10:54 et produire un domaine public foisonnant, 10:54 – 10:57 un fonds commun de connaissance, ouvert à tous. 10:57 – 10:59 Mais ces droits exclusifs virent 10:59 – 11:01 à être considérés à un point 11:01 – 11:03 qu'ils devirent plus importants et étendus. 11:03 – 11:05 Le résultat final n'a pas été 11:05 – 11:07 plus de progrès ou d'apprentissage, 11:07 – 11:10 mais plus de querelles et d'abus. 11:10 – 11:13 Nous vivons une époque aux problèmes redoutables. 11:13 – 11:15 Nous avons besoin des meilleures idées possibles, 11:15 – 11:18 maintenant, et qu'elles se diffusent vite. 11:18 – 11:19 Le bien commun est un mème 11:19 – 11:23 qui s'est fait étouffer par la propriété intellectuelle. 11:23 – 11:25 il a besoin d'être à nouveau diffusé. 11:25 – 11:26 Si le mème prospère, 11:26 – 11:29 nos lois, nos règles, notre société 11:29 – 11:31 seront transformées. 11:31 – 11:33 C'est l'évolution sociale 11:33 – 11:35 et elle n'appartient ni à nos gouvernements 11:35 – 11:37 ou compagnies ou avocats... 11:37 – 11:41 elle est à nous.

Sorti Jeudi, il y a un curieux écho après Apple gagant sur le slide-to-unlock et l'affaire « Le vieil homme et la mer », non ?