Cela a été d'écrire dans mon blog, de le bricoler aussi, puis d'avoir des lecteurs.

Les premières heures de mon site, j'avais bricolé un petit logiciel. Peu pratique. Et en lisant Tristan Nitot et Daniel Glazmann, je découvre Dotclear. Je l'installe illico sur mon PC, et ce fut parti !

dotclear

Sauf qu'être son propre hébergeur, cela veut dire son PC allumé 24/24, mais qu'est-ce que j'ai appris en administration. Et dès le premier piratage (un awstats foireux), l'humilité et la paranoïa. Depuis, je suis passé en colocation.

Vecteur de rencontres

Un jour, mon blog fut débordé par des spam-comments. En installant le plugin Spamplemousse, je me suis rendu compte d'une possibilité d'amélioration. J'ai conversé avec un de ses co-auteurs. Zeubeubeu vivant à Toulouse, nous nous sommes rencontrés, et nous avons souvent conversé. Mais pas forcément sur le code.

Si j'ai monté en podcast mon émission, c'est grâce au moteur de blog que j'utilise, ou plutôt que je maîtrise. Et le simple fait que j'ai pu toujours y garder l'ensemble des sonores, accessible à tous, est d'un confort incroyable : je n'ai pas à craindre qu'une bannière publicitaire impromptue vienne polluer mon contenu, ou que tout disparaisse en fonction d'un edit d'un quelconque fâcheux.

À force de s'entrelire, des blogueurs se sont donnés rendez-vous dans un restaurant. Ce fut ainsi, sur le modèle de sa contrepartie Parisienne, que fut lancé le Toulouse Carnet.

Et ce fut dès la deuxième édition qu'une blogueuse-lectrice s'approcha de moi. Enflammée et moi, l'histoire a duré 7 ans. Elle s'en fut, nous nous sommes séparés en bons termes, mais nos blogs sont restés.

Il y eu l'arrivée de ma chatte Poussière, il y eu des samedis de chats, et même des entrechats artistiques avec l'autre côté de la Terre.
Il y eu des BD, des tonnes de BD chroniquées, il y eu des rencontres, il y eu des instants magiques que j'ai voulu faire partager, et des moments de doutes où j'avais besoin de me confier, il y eu de chouettes découvertes, des partages et des lecteurs réguliers ou occasionnels qui m'ont remercié.
Il y eu des moments de rigolade, il y eu des coups de têtes, il y eu un engagement moral puis politique, il y eu des trolls et même des fâcheux qui croyaient me faire taire et qui se sont pris une leçon de Droit. Mon blog est toujours là, et il représente une facette de ma personnalité.

La joie du blogueur : écrire pour recevoir ses visiteurs

Alors voilà, j'aurais pu parler de la beauté technique de Dotclear face à d'autres CMS, ou même de sa boîte à outils Clearbricks, des applications que j'ai monté dessus, de sa communauté, de son coup de mou, et de l'incroyable élan que son équipe connaît depuis 15 jours.

Mais non, j'ai voulu justement parler de ce qu'il y a en dehors du code.

Je suis propriétaire de mes textes, de mes images, et je sais comment j'exploite les données de mon blog. Par-delà du code, Dotclear est une communauté et derrière, une association. L'idée reste non-commerciale.
Je dois bien des moments de ma vie à la communauté Dotclear.
Et elle a eu la politesse de ne pas la revendre.

Merci à vous

Merci à toi, lecteur.

Merci à toi, contributeur à Dotclear.
Merci à Olivier Meunier, Kozlika, Dsls, Pep, Open Time, JC Denis, JM Royer… et tous ceux que j'oublie.
Faudra qu'un jour je prenne le temps de reverser du code.

Lors de Paris-Web, le 12 octobre, je tiendrais un atelier intitulé Construire pour le futur. Et je viens de me rendre compte que j'avais même pas songé à l'exemple évident de Dotclear. Alors si vous venez à Paris-Web, que vous passez à mon atelier, et que vous participez à Dotclear, ça sera une occasion de se faire une photo souvenir à la fin ?
Bien évidemment, l'atelier est ouvert à tout autre CMS/framework/plateforme,… ou même si un jour, l'envie vous titille d'en construire un nouveau !