Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 2 Juillet 2005.

Heydel est une petite galeriste, qui cherche à présenter des œuvres qui lui font titiller l'esprit plutôt que des artistes qui s'asseyent sur leur notoriété. Plutôt le contraire de son ex-employeuse Magritta, qui l'a invité à un vernissage où l'on parle plus mondanité que pertinence artistique.

Car on a beau être dans un futur limite cyberpunk, dans une mégapole bourrée d'inconvénients, il reste une place pour stimuler son esprit à l'ancienne. Donc lors de ce vernissage où elle s'ennuie ferme, Heydel aperçoit d'un balcon dans un autre immeuble des peintures qui excitent sa curiosité par leur côté intense et torturé. Mais l'occupant de cet appartement n'aime visiblement pas la compagnie. Heydel va forcer la rencontre par ses charmes et ses relations peu recommandables, uniquement par l'amour de l'art, et tomber sur un artiste limite autiste... Car suite à une bévue meurtrière, Illian Famis fut le premier cyberflic, et probablement le dernier. La chute d'un satellite sur une des gigantesques centrales électriques va brutalement changer la donne, sous les lumières des caméras.

C'est un de ses genres favoris, il l'a travaillé par de multiples angles, Morvan revisite le cyberpunk avec classe. Bravo.