Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 1er Juillet 2006.

Taba Yōichi arrive sur le marché de l'emploi et compte bien faire carrière dans une entreprise qui a les reins solides. C'est pour ça qu'il se présente à un entretien chez Kagura Security, d'une agence de sécurité qu'il a choisi en fonction de sa santé financière. Bon, une fois dit ça, vous aurez du mal à croire qu'il s'agisse d'une manga d'action à destination d'un public ado. Et c'est pourtant le cas.

Car à peine arrivé à son rendez-vous qu'il est jeté dans le bain : Les bureaux sont vides, sa chef débarque en éclatant une des vitres, lui envoie une arbalète en criant « Bute le chat ! », tout en dégommant les caméras de surveillance. Toute personne équilibrée prendrait ses jambes à son cou. C'est ce que tente de faire Taba. Hélas, le chat en question est un esprit tueur, pouvant traverser les murs, se transformer en humain ou en fantasmagorie, et capable de pirater les réseaux tels que les ascenseur. En plus, le mistigri a ajouté le jeune homme à sa liste de cibles. Une première journée de travail plutôt mouvementée. Au lieu de s'installer dans ses murs, ça explose dans tous les sens, avec des espèces de cartes de tarots explosives, commandables par PC portable.

Et Taba n'est pas au bout de ces surprises dans ce drôle de taf : Tous les employés de cette entreprise sont des filles. Pardon. Toutes. La plupart des commanditaires sont de très grosses compagnies, et on lui demande un maximum de discrétion, ce qui tient de la gageure vu les dégâts phénoménaux à chaque intervention. Et vu le nombre de chats errants qui traînent dans une grande ville, quelle peut être la proportion de monstres tueurs qui se tapissent dans les rues,
Entendez-vous ces grognards miauler sur nos toits
Et qui vont jusque dans nos apparts
égorger nos Friskies et nos Shebbah ?[NB].

Dans le bestiaire fantastique Japonais, le Yōkaï, je croyais que les animaux capables de transformation étaient les renards et les tanuki. (Ben quoi, z'avez bien vu « Pompoko » ?). Mais alors si pendant qu'on se crève à leur payer le whiskas, ces branleurs de chats qui font rien qu'à fumer des pétards, jouer au baby-foot et grimper aux murs, mènent en plus un complot pour prendre le contrôle de la planète et asservir la race humaine... et qu'en plus ils peuvent se transformer... Ben on est pas sortis de l'auberge !

Néanmoins, outre la gaudriole et la violence déchaîné contre de pauvres minets, on découvre à la moitié de ce premier tome que l'intrigue est légèrement plus alambiqué qu'il n'y paraît. Et même si ça vaut pas un chat à neuf queues, ça frétille quand même des moustaches.


NB : Allons enfants hem pardon à la République Desproges Française, pas pu m'en empêcher

Je tiens à rassurer nos amis les animaux et ma féline Poussière, aucun chat n'a été maltraité pendant cette rubrique.