Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 11 Novembre 2006.
Bon. On va se calmer sur les démons. Un chat-bus, c'est gentil un chat-bus, non ?
Ben en fait, si vous croisez un très gros chat dans une vieille forêt japonaise, vérifiez que ce n'est pas un chat-araignée, une espèce de démon qui croque les humains pour son dessert. Une thèse bizarrement non-explorée par la police de Miyakono après la découverte du double meurtre absolument effroyable de prêtres shinto dans le temple. C'est pourtant la première manifestation que le voile ténu entre le monde des démons et celui des humains s'est déchiré.
Et ce qui va arriver à Yõsuke n'est guère mieux : En s'amusant avec des camarades de lycée, le jeune homme détruit un petit temple sans le vouloir. Or ce dernier est mystérieusement reconstruit dans l'instant par Yomogi, une fille de prêtre un peu maladroite, dont la passion est d'imiter Mickey dans « Fantasia ». Suite à ce sacrilège involontaire, Yõsuke est désormais habité par une divinité dans son bras. Un phénix en forme d'arc, qui va l'aider à combattre les démons. En fait, il va découvrir qu'il s'est retrouvé embrigadé dans un marché de dupes, dont le prix à payer est assez cher : il ne lui reste qu'une année à vivre. Ça lui en donne des cauchemars assez horribles et on le comprend !
Mais pour combatter les démons, Yõsuke va avoir droit au même don que jeune Inaba Yomogi : celui de voir les esprits. Et Inaba va être une guide précieuse, d'autant plus qu'elle rentre dans la même classe que Yõsuke. Faites tourner les rumeurs dans les couloirs ! Mais enfin, cette relation, c'est pas une relation d'amour. Non. C'est... spirituel, oui.
Dès le premier combat, ça s'annonce comme angoissant, puisque le chat géant veux boulotter la petite Yomogi. Que celle-ci est poursuivi jusque dans les toilettes par de drôles de petites poupées... Et que Yõsuke doit apprendre à se servir de son arme.
C'est sympa, c'est rigolo, ça ravira les garçons pour les lycéennes en uniforme avec l'indispensable quota de fan-service (vision en contreplongée sur les petites culottes) afin de garantir les ventes. Ça pioche de manière inventive dans le folklore shinto, tout en manipulant avec soin les scènes d'horreur invisible aux yeux des humains