Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 8 Mars 2008.

Taneda s'est tué à la toute fin du premier album d'un accident de mobylette. Meiko, sa petite amie, passe par des moments difficiles dans l'appartement qu'ils occupaient à deux. Un dépression latente. Dont elle va sortir en proposant aux deux autres membres du groupe de ... reprendre la place de Taneda. Or Meiko n'a jamais chanté, et sais à peine tenir une guitare.
Pourtant l'émotion et la flamme vont passer en elle. Et elle veut avoir le talent de Taneda pour perpétuer sa mémoire, vivre ses rêves, chanter ses chansons. Surtout “Solanin”...

L'histoire est fine, délicate, belle. Et n'a rien à voir avec les deux autres œuvres traduites de Inio Asano, « Un monde formidable » et « Le quartier de la lumière ». Par contre, il faut reconnaître que son trait délicat, précis, révèle toute son émotion sur ce genre de scénario. Les dessins de scènes de concert arrivent à faire passer une émotion.

La mélancolie du deuxième tome est heureusement hachée par les flashbacks , ce qui donne un rythme là où on aurait pu s'ennuyer ferme. En fait, on comprend mieux cette génération japonaise en rupture avec la société de la réussite à tout prix.