Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 26 Juillet 2008.
Tanâtos est le Génie du Mal. Comme on a pu le découvrir dans le premier tome, ce qu'il est capable de concevoir défie tout bonnement l'imagination. il a décidé de mettre son intelligence extraordinaire au service exclusif de son profit, quelles que soient les crimes qu'il puisse perpétrer :
- très en avance sur 1914, il a conçu des engins aéronefs particulièrement redoutables, capables de bombarder une petite ville
- financier hors pair, il sait toujours s'en sortir pour faire gonfler ses actions
- manipulateur, il n'hésite pas à se faire passer soit pour un baron de l'industrie, soit pour un ténor de la politique afin de manipuler les élites de la Nation
- criminel d'envergure, c'est un assassin de la pire espèce : capable de déclencher une Guerre Mondiale pour couvrir ses méfaits.
Le commissaire Bernin de la Police Judiciaire aurait bien du mal à traquer l'individu s'il n'était aidé par Louis Victor, l'enquêteur de la célèbre agence Fiat Lux.
La tension monte alors que sa traque est de moins en moins une priorité nationale. Car le mois de Juillet 1914 s'annonce particulièrement chaud. Les tambours de la Guerre résonnent dans toute l'Europe, et bientôt la France va être le théâtre d'une immense tragédie. Car nous savons déjà en tant que lecteurs du futur que la voix des pacifistes sera étouffée par le son du canon.
Qui aurait pû croire que l'auteur de ce massacre n'est autre que Tanâtos, uniquement motivé dans le profit financier de la vente d'arme ?
Didier Convard livre ici la deuxième partie pour ce qui se veut une introduction à un hommage aux romans feuilletons du début du XXème Siècle. Petit regret par rapport au premier tome : Jean-Yves Delitte s'était pas mal lâché dans les coupures de presse, ici, il s'y montre nettement plus sage.
Mais, M'sieu Clémenceau, il faut faire quelque chose : les foules acclament plus la racaille que les gens d'armes...