Supplément Week-End, le magazine des cultures geeks Notes de direct pour l'émission « Supplément Week-End » du Samedi 7 Mars 2009.

Votre vie est une sombre merde. Employé de bureau écrasé par votre chef, votre petite amie goth vous trompe avec votre meilleur pote. Bref, votre vie a un sombre arrière-goût de déjà-vu sordide : vous allez en chier jusqu'à la fin. Mais voilà qu'un jour on vient vous extirper de là.
Une charmante femme, mignonne et... canardeuse. Elle hésite pas à tuer et vous explique que vous êtes l'héritier du meilleur tueur à gage du Monde. Et que vous hériter de sa charge de Supervilain.
Car oui, les Supervilains existent. Mais pas les Super-Héros. Ou plus exactement, ils n'existent plus, il ont tous été annihilés, et les vrais maîtres du monde sont les hyper-criminels. Ils se sont partagés la planètes et les bénéfices. Ils ont désormais tous les droits, tuer, violer, piller, mutiler, jouir de tous leurs fantasmes. Ils ont ré-écrit l'Histoire à leur sauce, et leur coup de génie, c'est d'être les boss de l'ombre : personne ne se doute qui réellement tiens les ficelles de l'Humanité.

Et coup de bol incroyable, le père que vous n'avez jamais connu est The Killer, le tueur le plus redouté de tous ces supervilains.
En fait, comme vous êtes son héritier, c'est fini la vie mortelle, à vous le plaisir de buter tous ces gens qui vous ont fait chier, chez vous, au bureau, au hasard dans la rue.

Le destin de Wesley bascule donc brutalement quand il apprend qu'il doit reprendre la charge de son père. Mais reste une question : qui a pu (et comment) réussir à assassiner le meilleur tueur à gages que le Monde n'aie jamais connu ? Wesley aura-t-il le temps de maîtriser l'art de son père avant de se faire refroidir à son tour ?

C'est jouissif à mort, irrévérencieux, mais surtout génial. Faire passer les superhéros pour des acteurs de vieilles séries miteuses des années 1960s, on en glousse de rire.

Sélectionné par le Jury du Festival d'Angoulême pour l'édition 2009. Ah oui, Wanted a été adapté au cinéma. J'ose même pas imaginer comment, tellement que j'ai adoré le comics.